Ras-le-bol d'une Québécoise face à un coût de la vie jugé « invivable » au Québec

Elle parle de logements trop chers, d'épicerie qui explose, d'électricité et de gaz qui grimpent pendant que les payes, elles, bougent à peine.

Pour plusieurs ménages, les familles monoparentales, les aînés, les travailleurs au salaire moyen, chaque fin de mois ressemble à un parcours du combattant.

Elle souligne surtout l'effet de la nouvelle façon de calculer les hausses de loyer. Avec des travaux qualifiés de « rénovations », des propriétaires peuvent refiler directement la facture aux locataires et justifier des hausses qui tournent autour de 15 à 20 % par année.

Pour des gens déjà étouffés par l'inflation, c'est un casse-tête de plus. Pendant ce temps, les produits essentiels continuent d'augmenter, ce qui gruge le peu de marge de manoeuvre qui restait.

Le discours rejette les solutions simplistes. Changer d'emploi ou déménager n'aide pas si les postes stables sont rares et que l'offre de logements abordables s'est évaporée.

Voici sa vidéo :

Ce que la vidéo met en lumière, c'est une impression d'injustice qui s'installe: ceux qui ont moins paient toujours plus, tandis que le système semble favorisé pour ceux qui possèdent déjà.

Ce témoignage frappe par sa franchise. Il parle d'un ras-le-bol collectif qui dépasse la grogne passagère. On y sent la peur de glisser de la simple difficulté à joindre les deux bouts vers une vraie insécurité résidentielle.

Derrière les statistiques, il y a des vies bousculées, des choix impossibles, des familles qui coupent dans l'essentiel pour payer le toit et la table.

Au final, le message est clair: vivre au Québec ne devrait pas devenir un luxe. La vidéo appelle à reconnaître l'ampleur du problème et à corriger le tir pour de vrai, afin que les gens puissent respirer un peu, garder leur logement, et retrouver une dignité financière qui s'effrite depuis trop longtemps.