STM en grève : un Québécois célèbre explique pourquoi il est content
Crédit photo: TikTok | Facebook - STM
Sur TikTok, Acid Blais applaudit la grève de la STM, dénonçant des choix politiques qui auraient cassé Montréal et piégé les usagers sans char.
Dans sa vidéo, il dit voir une leçon claire. Les décisions passées reviennent frapper, et les Montréalais goûtent les effets d'un réseau fragile.
Selon lui, on a tout fait pour nuire à l'auto. Les stationnements en moins, les culs-de-sac et les ruelles vertes auraient rendu la vie impossible.
Il affirme que des amis ont vendu leur véhicule par obligation. Résultat, la grève expose crûment les limites d'un modèle tout transport en commun.
Il pointe un discours municipal répétitif. Nuire aux automobilistes pour les pousser vers le métro créerait, dit-il, une ville moins vivable pour tout le monde.
Acid Blais et la STM, deux visions qui s'affrontent
Il ironise sur le REM et le métro, souvent en panne selon lui. Il y voit un réseau trop instable pour remplacer l'auto sans filet.
Il critique le réaménagement des artères, la fluidité perdue et des terre-pleins peu utiles. À ses yeux, la métropole ressemble à une expérience sociale ratée.
Dans le réel, la tension monte encore cette semaine. Les chauffeurs et opérateurs reprennent le flambeau samedi et dimanche, pendant que l'entretien grève toujours.
Il ajoute que la colère est partagée dans plusieurs quartiers. Plateau Mont-Royal et Rosemont deviennent, dans son récit, des laboratoires anti-voiture.
Il déplore aussi l'absence de solutions temporaires crédibles. Quand l'offre publique s'arrête, les ménages coincés n'ont plus de plan B simple.
La STM plaide pour un minimum de service aux pointes, et le Tribunal administratif du travail tranche les paramètres essentiels. Les horaires demeurent restreints jusqu'à la fin du mois si rien ne bouge.
Pour plusieurs, la grève sert de test de stress. Elle mesure ce qu'il reste de résilience après des années de transformations urbaines rapides.
Acid Blais parle d'un point d'inflexion pour Montréal. Ceux qui ont gardé leur char se sentent confortés, ceux qui l'ont vendu se sentent trahis.
D'autres répliquent que la transition devait arriver. Ils rappellent que le transport collectif demeure vital pour une ville dense et plus verte.
Le débat s'invite à la table des familles. Entre rendez-vous médicaux, horaires d'école et quarts de travail, les compromis deviennent plus durs à avaler.
Sur le fond, son message frappe parce qu'il est cru. Il pose une question simple, qui paie la note quand le système s'arrête.
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