Triste nouvelle concernant un cirque populaire du Québec
Crédit photo: Facebook - Cirque Éloize
Après 32 ans à la barre du Cirque Éloize qu'il a cofondé, Jeannot Painchaud tourne une grande page. Comme quand Guy Laliberté a quitté le Cirque du Soleil, on sent la fin d'une ère et le début d'une nouvelle.
Depuis 1991, il a façonné une signature scénique bien d'ici, sensible et inventive, qui a su toucher des publics partout sur la planète.
Sous sa direction, Éloize a empilé plus de 35 créations, voyagé dans 650 villes et émerveillé plus de six millions de personnes, selon TVA Nouvelles.
Ce n'est pas rien. On parle d'un artiste-entrepreneur qui a porté la flamme du cirque contemporain québécois avec une constance impressionnante. Il quitte le siège de direction, mais pas la maison: il restera près de l'équipe comme consultant stratégique à l'international, tel que rapporté par TVA Nouvelles, histoire d'assurer une transition solide et de continuer à rayonner au-delà de nos frontières.
Jeannot Painchaud: un passage de flambeau
Pour prendre la relève, Éloize confie les rênes à Elise Charbonneau, déjà directrice générale depuis novembre 2023 et maintenant cheffe de la direction, selon TVA Nouvelles. Son arrivée au sommet s'inscrit dans la continuité.
L'esprit d'Éloize reste le même: créer, innover, émouvoir. Pendant que la compagnie se donne du temps pour nommer une nouvelle direction artistique, on comprend que le choix devra refléter l'audace et la finesse qui ont fait la marque de l'institution.
Le coeur, lui, demeure celui que Painchaud a façonné: une approche du cirque ancrée dans la narration, la proximité et le visuel soigné.
Sur le terrain, les projets suivent leur cours. En 2026, Éloize remettra sur pied SERGE FIORI - Seul ensemble, dans une mouture réinventée signée Benoit Landry et portée en collaboration avec Serge Grimaux.
C'est un clin d'oeil à la mémoire collective, mais aussi une façon de montrer que l'équipe sait revisiter ses succès sans se répéter. En parallèle, la tournée ID Évolution, mise en scène par Painchaud, file vers 97 représentations d'ici avril et reviendra au Québec à l'automne, toujours selon TVA Nouvelles.
On voit bien la ligne directrice: l'héritage n'est pas une vitrine poussiéreuse, c'est un moteur. En quittant la direction, Jeannot Painchaud ne met pas un point final.
Il passe le relais avec élégance, en s'assurant que l'élan qu'il a donné continue d'ouvrir la route. Et ça, pour une compagnie née d'un élan de création, c'est exactement ce qu'on veut voir.
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