Une Québécoise trouve injuste d'être payée au même salaire qu'un employé du McDo pour sa formation

Acceptée au programme, elle décrit une formation condensée sur un peu plus de deux mois, combinant des semaines d'enseignement à Québec et un passage en établissement.

Son point est clair: durant toute cette période, la paie demeure au salaire minimum.

Pour elle, ça ne colle pas avec la réalité d'un métier où l'on gère des individus à haut risque, où la pression est constante et où chaque décision peut peser lourd.

Ce qui retient surtout l'attention, c'est la comparaison qu'elle fait avec un emploi d'entrée dans les fast-foods. En gros, elle constate qu'on paie la formation d'un futur agent correctionnel au même niveau qu'une personne qui passe ses quarts de travail à faire « cuire des frites ».

Cette image frappe parce qu'elle met en relief l'écart entre la responsabilité attendue et le montant versé pendant l'apprentissage. On ne parle pas du même environnement ni du même niveau d'exposition au danger, pourtant le taux horaire en formation reste calé sur le plancher.

Bien sûr, une fois embauchées, ces personnes peuvent accéder à de meilleurs salaires, à des horaires encadrés, à un régime de retraite et à des protections qui rendent la carrière plus attrayante.

Mais l'enjeu soulevé par Kassandra se situe en amont: si on veut attirer des candidatures solides et retenir des recrues motivées, le salaire de départ compte.

Quand la première impression, c'est un taux minimum, plusieurs y voient un manque de reconnaissance pour un rôle qui demande sang-froid, jugement et capacité d'intervention.

Dans un contexte où la sécurité publique repose sur des équipes stables et bien formées en milieu carcéral, revoir la structure de rémunération en formation devient logique, selon elle.

En bref, le message tient en une idée simple: traiter la rémunération en formation comme un investissement stratégique.

Voici sa vidéo: