Émotive, Soeur Angèle donne ses premières impressions sur le nouveau pape
Crédit photo: Facebook - TVA, Sucré Salé
Alors que le monde avait les yeux tournés vers le Vatican, c'est avec une grande émotion que Soeur Angèle a réagi à l'annonce de l'élection du nouveau pape.
L'Américain Robert Francis Prevost a été choisi au terme d'un conclave de seulement deux jours, devenant ainsi le pape Léon XIV.
Une élection rapide qui a pris bien des gens de court y compris celle que plusieurs considèrent comme une figure spirituelle incontournable au Québec.
Soeur Angèle ne s'attendait pas à une décision aussi rapide, surtout avec la complexité du processus et le nombre élevé de cardinaux impliqués.
Pourtant, l'annonce est arrivée sans crier gare, déclenchant chez elle une vague d'émotions difficile à contenir. Pour elle, ce moment a été bien différent des précédents. Quelque chose, cette fois, l'a profondément remuée.
Une voix religieuse qui espère un changement réel
Dans ses paroles, on ressent une certaine inquiétude quant à l'avenir de l'Église.
Pas de discours formaté ni de réponse toute faite juste l'expression d'un espoir réel, celui de voir une direction renouvelée, ancrée dans la compassion et la proximité avec les gens.
Elle évoque les défis énormes qui attendent le nouveau souverain pontife, dans un contexte mondial qu'elle qualifie de difficile.
Le rôle du pape ne se limite plus à une simple fonction spirituelle. La réalité actuelle exige un chef capable d'écoute, de compréhension et de courage face aux déséquilibres sociaux.
Et c'est ce type de leadership que Soeur Angèle espère voir émerger avec Léon XIV.
Un appel à la générosité dans un monde en crise
La religieuse ne parle pas en surface. Derrière ses mots, on sent un appel pressant à l'action.
Elle met en lumière les tensions, la pauvreté grandissante et la soif de domination qui gangrènent les relations humaines:
« C'est différent que les autres. C'est la première fois que ça m'a monté à la gorge. On se pose toujours la question. Étant religieuse, est-ce que l'Église va continuer ? De quelle façon ? Je suis sûre qu'ils ont choisi l'homme du siècle [...] Sincèrement, avec la quantité de cardinaux et tout le travail qu'il y avait, je pensais [que ça allait prendre plus de temps]. Je pense qu'ils étaient bien préparés. Les moments sont difficiles dans l'Église. Alors, je pense qu'on a besoin de quelqu'un qui est ouvert, qui est près du peuple, qui est près du monde, et puis qui comprend les difficultés. Tout le monde veut dominer. Ça prend un homme généreux et qui se dit: «Je suis là pour le peuple, je suis là pour aider.» La pauvreté aujourd'hui est immense. »
Pour regarder l'entrevue complète en vidéo, cliquez juste ICI.
Source: 7 Jours
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