«Je ne le sais pas... Des fois, je me dis que j'ai peut-être été en dépression toute ma vie et que je le cachais autant à moi qu'aux autres. Mais je me sentais vraiment seul au monde. Quand je me suis retrouvé seul en pleine pandémie et qu'il y a eu l'événement, ç'a été encore pire. Ce passage m'a permis de faire le tri dans mon entourage : je sais maintenant qui sont mes vrais amis et les autres. Il y a eu aussi une certaine paranoïa qui est arrivée à ce moment-là; je n'osais plus appeler les gens. Quand j'étais à l'épicerie, je m'imaginais que tout le monde me pointait du doigt. Cette étiquette d'homme violent, c'est la dernière étiquette que j'aurais voulu porter. »