Guylaine Guay admet avoir craint le pire avec l'Ozempic
Crédit photo: Facebook - Guylaine Guay
Guylaine Guay a récemment discuté avec Noovo Moi du lancement de son nouveau livre, Corps gras. Elle y raconte son diagnostic de lipoedème et l'impact que cette condition chronique a sur son quotidien.
Dans ce contexte, elle a tenté un traitement à l'Ozempic, non pas pour « fondre » à tout prix, mais pour calmer l'inflammation et réduire la douleur.
Sa démarche s'inscrit dans une volonté de mieux vivre avec son corps, d'apaiser les symptômes et de parler vrai à son public.
Dès le départ, l'objectif était clair : retrouver un peu de confort. Or, les semaines sous Ozempic ont été rudes.
Les effets secondaires se sont enchaînés et ont pris beaucoup de place : brûlements d'estomac, nausées, grande fatigue, vomissements, appétit en chute libre, perte de cheveux, tressautements des paupières.
La liste est longue. Malgré une baisse de l'inflammation, l'expérience globale a été extrêmement difficile. Pour elle, ce traitement n'a pas donné le résultat espéré, surtout au regard du prix à payer sur sa santé et son bien-être.
Un parcours médical éprouvant pour Guylaine Guay
Ce témoignage, elle a choisi de le livrer au grand jour dans Corps gras. Guylaine a toujours défendu la dignité des corps, quelle que soit leur taille.
Être transparente sur son essai de l'Ozempic lui semblait essentiel, autant pour démystifier la réalité du lipoedème que pour dégonfler les attentes autour d'un médicament souvent présenté comme une solution rapide.
Dans son cas, ce n'était pas une voie facile. Douze semaines à composer avec des réactions physiques intenses, ça marque. Ça oblige aussi à réfléchir à la manière dont on accompagne les personnes qui entreprennent ce type de traitement.
Elle ne ferme toutefois pas la porte à d'autres options médicales. Son message reste nuancé : chaque personne doit évaluer ses besoins, ses limites et être suivie de près par des pros de la santé. L'important, c'est l'encadrement, la sécurité et l'honnêteté face aux effets possibles.
En racontant son histoire, Guylaine rappelle qu'on peut vouloir soulager la douleur sans renier ses convictions sur la diversité corporelle. On peut chercher à mieux vivre dans son corps tout en refusant les promesses trop belles pour être vraies.
Corps gras devient alors plus qu'un récit : c'est un espace où elle pose des mots sur la complexité du lipoedème, sur la fatigue de se battre contre l'inconfort, et sur le courage d'essayer, de reculer quand ça ne va pas, puis de continuer à chercher ce qui fait vraiment du bien.
Précédemment sur RosePingouin
| SONDAGE |
8 NOVEMBRE | 232 RÉPONSES Guylaine Guay admet avoir craint le pire avec l'Ozempic Avez-vous l'intention d'acheter le nouveau livre de Guylaine Guay? |
|
|
|