Mario Pelchat fait de bouleversantes confidences sur son anxiété

Le chanteur affirme que ses problèmes ont commencé quand la Commission de protection du territoire agricole du Québec lui a interdit de présenter des spectacles à son vignoble.

Il dit que cette période lui a fait perdre son souffle et sa voix puissante, ce qui a rendu l'enregistrement de son disque difficile.

Il a confié à Marie-Louise Arsenault, à l'émission Tout peut arriver, qu'il a même hésité à revenir à La Voix.

Cette hésitation venait de ses difficultés respiratoires, une conséquence directe selon lui du stress accumulé durant les conflits avec la Commission.

Mario reconnaît qu'il ne comprenait pas vraiment ce qu'était l'anxiété avant d'en vivre les effets. Il raconte avoir vécu des crises de panique et sentir un manque d'air constant, un symptôme qui l'accompagne toujours aujourd'hui.

Le chanteur explique que tout cela le touche profondément parce qu'il n'avait jamais eu de problème de voix auparavant. Il dit qu'il parlait fort autrefois et que cette perte de puissance l'inquiète encore. Il avoue aussi avoir été surpris par la manière dont l'anxiété peut envahir le quotidien.

Il ajoute qu'il ne cherche pas à se plaindre, mais qu'il juge important d'expliquer comment ces démarches administratives ont fini par empiéter sur sa vie artistique.

Cette transparence laisse voir un artiste qui essaie simplement de retrouver son équilibre.

Il confie que cette bataille lui a demandé énormément d'énergie. Il raconte n'avoir jamais pensé que des enjeux liés à un vignoble pourraient se transformer en crise personnelle, mais il reconnaît que le choc émotionnel a été réel.

Il dit espérer que la situation se stabilisera bientôt pour pouvoir se concentrer sur sa musique et reprendre le plein contrôle de sa voix. Cette période lui a appris à être plus attentif à sa santé mentale et à ne plus prendre son souffle pour acquis.

Mario remercie les gens qui l'entourent pour leur soutien constant. Il affirme que parler ouvertement l'aide à mieux comprendre ce qu'il traverse et qu'il souhaite que d'autres puissent reconnaître les signes d'anxiété plus tôt que lui.