Vous aimeriez cloner votre chien? Voici le montant à débourser pour le faire

Résultat : les réseaux sociaux ont sursauté, et la question revient au centre de la table. Est-ce réaliste pour le commun des mortels? Pas vraiment. Est-ce que ça existe? Oui, et ça coûte une beurrée.

Le chef de file, Viagen Pets, facture environ 50 000$ US pour un chien ou un chat, payable en deux temps. En dollars canadiens, on dépasse les 75 000$, rapporte TVA Nouvelles.

Pour un cheval, c'est près de 85 000$ US, donc autour de 120 000$ CAN. Ailleurs, comme en Chine, des entreprises telles que Sinogene multiplient les commandes depuis plusieurs années.

Comme l'indique TVA Nouvelles, si les lois le permettent, ce service pourrait se pointer plus souvent ici aussi. Techniquement, le clonage s'est affûté depuis la brebis Dolly. Mais malgré les progrès, ce n'est pas un tour de magie. C'est de la haute manipulation en labo, d'où le prix.

Pourquoi les gens paient si cher? Le deuil animal pèse lourd. On veut retrouver « le même ». Sauf qu'un clone, ce n'est pas une photocopie vivante.

L'ADN est identique, oui. Le reste, non. Grossesse différente. Mère porteuse différente. Environnement, éducation, routines, tout change. Au final, on obtient un nouvel animal qui ressemble à l'ancien, sans être lui.

C'est là que les enjeux éthiques débarquent : la promesse implicite de « retrouver » son compagnon, des attentes démesurées, et le bien-être des mères porteuses mobilisées pour arriver à une seule naissance.

Le clonage n'est pas qu'une affaire de vedettes et d'émotions. Il sert aussi l'élevage et la conservation. Le Québec a déjà marqué l'histoire avec Starbuck, un taureau Holstein cloné pour préserver un patrimoine génétique d'exception.

Dans ce cadre, l'objectif est clair : maintenir des qualités précises et assurer une lignée utile à toute une industrie. On clone par attachement, par intérêt économique, ou pour freiner l'extinction d'espèces menacées. Trois logiques, trois débats.

Concrètement, on prélève une cellule, on en récupère le noyau, on l'insère dans un ovule vidé du sien, on stimule la division, puis on implante l'embryon dans une mère porteuse.

Chez les mammifères, il faut parfois mobiliser jusqu'à dix porteuses pour une seule mise bas. C'est dire l'ampleur des moyens.

Cloner son compagnon, donc? Possible, mais rare et terriblement cher. Et surtout, incapable de ressusciter l'original. Ceux qui y pensent devraient d'abord se demander ce qu'ils cherchent vraiment : l'ADN de l'ancien ou une nouvelle relation à bâtir avec un vivant bien unique.

Source : TVA Nouvelles