« Maintenant, je suis capable de faire la distinction, parce que tu sais, ça m'a permis de découvrir aussi que je fais de l'anxiété généralisée. D'avoir le diagnostic, ça a aidé vraiment, ça été très formateur pour moi. Parce que moi, c'est la peur de la mort. Moi, j'ai peur de mourir à chaque instant de ma vie. C'est devenu très handicapant pendant une certaine période. Pendant un 3-4 ans, je n'étais plus capable de conduire ma voiture, je n'étais plus capable de sortir de chez nous. J'étais convaincue que j'allais me faire frapper par un truck de vidanges. Puis, j'étais convaincue que ça se passait coin St-Joseph/Papineau. Je n'étais pas capable de traverser ce coin de rue. Je savais que j'étais malade, mais de pas être capable d'en parler, de ne pas être capable de l'admettre qu'on a ça aussi c'est une chose. D'aller demander de l'aide, encore, ça, c'est super tabou »