District 31 : Vincent-Guillaume Otis parle de la fin de son personnage

« En toute humilité, je pense que je suis fait pour faire ça. Je pense que j'ai cette énergie. Je suis bien avec les gens, je suis bien quand j'ai un travail qui me stimule. Je suis quelqu'un de défi. Moi, pendant District 31, j'ai construit deux maisons, j'ai trois enfants, dont un qui a l'âge de District. Là, je ne prends pas tout le mérite, ma blonde est une sainte, elle est extraordinaire et elle a même continué à travailler là-dedans. Elle est formidable, je n'aurais pas fait ça tout seul. »

« Oui, c'est un deuil artistique, mais c'est aussi un mode de vie que je quitte. Je me sens très bien, je me sens serein. J'ai vraiment le sentiment du devoir accompli. Je dis ça en toute humilité. Je n'ai jamais senti, à la fin d'un projet, être allé au bout de toutes les possibilités que pouvait m'offrir un personnage. [...] Patrick Bissonnette, je suis allé jusqu'au bout de ses doigts, je le connais par coeur, des fois je me dis que je le connais plus que Luc le connait. Je me sens vraiment bien. »

« Ça va être une très belle fin, c'est tout ce que je peux dire. Il n'y aura pas d'éclat. On a exploité tout. Patrick est allé partout, il a tout fait, dans toutes les zones, les palettes. Il a tout vécu Patrick, donc il va avoir une fin méritée. Il va retirer ses REER d'émotions, c'est une image que je donne. Ça va bien finir pour lui. Il va aller au bout de ce qu'il a à faire, et comme Vincent-Guillaume Otis, il va quitter en disant : "j'ai tout fait ce que j'avais à faire". »