Les scènes intimes dans Chouchou; un travail bien orchestré

« Il y a toujours des protocoles, quand même bien définis, qui sont partagés à l'équipe. On a effectivement un plateau fermé. Les moniteurs sont éteints, sauf pour la réalisation. »

« Il n'y a que trois ou quatre personnes qui regardent l'image. Ces rush-là ne sont pas envoyés au reste de l'équipe, ils sont traités de façon isolée. Souvent, on mécanise, donc on va répéter tous les mouvements habillés avant, pour bien se préparer avant de se lancer, pour placer tout cela. »

« Évidemment, j'ai de l'empathie pour tous mes personnages, autant pour Chanelle que pour Sansdrick. Mais évidemment que je condamne leur relation. Le double standard fonctionne tout le temps. Si c'était un professeur homme avec une jeune fille de 17 ans, personne ne se poserait la question aujourd'hui. Mais il y a encore un double standard qui persiste aujourd'hui, du genre " tu es donc bien chanceux". [...] Est-ce vraiment le rêve de cet adolescent? C'est ce qui sera exposé dans les prochains épisodes, la chute vertigineuse, aussi, de Sansdrick qui va souffrir de cette relation-là. Je ne veux pas juger Chanelle, parce que j'ai de l'attachement pour elle, mais évidemment que je juge ce qu'elle a fait. »