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Une action collective déposée contre un complot sur le prix du boeuf


PUBLICATION
P. Villeneuve
29 mars 2022  (15h34)
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Le journal La Presse rappporte qu'une action collective a été déposée en Cour supérieure du Québec. Cette action accuse de grands producteurs bovins d'avoir formé un « cartel » qui fixait le prix du boeuf depuis des années.

L'avocate chez Option consommateurs et demanderesse de l'action collective, Sylvie de Bellefeuille, a expliqué :
« Dans le contexte de l'inflation, c'est quelque chose qui vient ajouter au prix du boeuf. On touche à quelque chose d'aussi fondamental que l'alimentation. Ça touche vraiment tout le monde, y compris des gens qui ont peu de moyens. »

Recours collectif
Ce recours pourrait avoir un impact de plusieurs millions de dollars. Tout Québécois qui aurait acheté du boeuf dans la province depuis le 1er janvier 2015 serait visé par la demande d'autorisation.
La demande d'action collective vise quatre entreprises américaines de transformation du boeuf ainsi que leurs filiales canadiennes. Voici ces entreprises : Cargill, JBS Food Company, Tyson Foods et National Beef Packing Company.
Depuis sept ans, ces entreprises auraient comploté pour fixer le prix du boeuf. Selon la requête, environ 85 % du marché au Canada et 80 % du marché aux États-Unis sont contrôlés par ces entreprises. De plus, Statisque Canada confirme que le prix du boeuf a grimpé de 16,8 % dans la dernière année.
Voici ce qui est écrit dans la demande d'autorisation déposée par le cabinet Belleau Lapointe :
« Au moins à partir du 1er janvier 2015, et encore à ce jour, les Défenderesses complotent entre elles et avec d'autres afin de fixer, maintenir, contrôler, empêcher, réduire ou éliminer la production ou la fourniture du boeuf et à fixer, maintenir, augmenter ou contrôler le prix de celui-ci au Québec, et ailleurs, et ainsi de réduire indûment la concurrence. »

Les demandeurs demandent à la Cour supérieure de condamner les entreprises à payer l'équivalent de leurs revenus générés par la partie « artificiellement gonflée des prix de vente du boeuf acheté au Québec ».
Source : Mon Fric
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