Le gouvernement émet un important avertissement pour cette destination soleil : une épidémie fait rage

Ce rappel arrive alors que plusieurs Québécois prévoient une fin de semaine au chaud, ce qui amplifie l'importance de comprendre les risques liés aux moustiques infectés présents presque partout sur l'île. Le message se veut clair et préventif.

Les autorités précisent que ces moustiques peuvent piquer autant le jour que la nuit, ce qui complique la vigilance, puisqu'ils demeurent actifs même lorsque les touristes se déplacent pour des activités ou des repas. Les zones en altitude seraient toutefois épargnées.

Le virus entraîne généralement de la fièvre et des douleurs articulaires intenses, deux symptômes qui surviennent habituellement entre trois et sept jours après la piqûre, ce qui peut surprendre les voyageurs déjà revenus à la maison. Dans certains cas rares, les effets persistent très longtemps.

On mentionne aussi que des manifestations comme la fatigue, les éruptions cutanées ou les maux de tête s'ajoutent parfois au tableau, ce qui augmente l'inconfort des personnes infectées et peut prolonger la guérison. Les épisodes plus sévères touchent certaines catégories à risque.

Les nouveau-nés et les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables, car leur système immunitaire réagit difficilement à l'infection, une réalité qui force les familles à redoubler de prudence. Les personnes âgées peuvent aussi développer des complications.

Les individus atteints de maladies sous-jacentes sont également ciblés par les recommandations gouvernementales, puisque leur état de santé peut se détériorer rapidement si le virus s'installe. Les voyageurs doivent donc évaluer leur propre profil avant de partir.

Les femmes enceintes reçoivent une attention spéciale dans l'avertissement, car une transmission au bébé demeure possible pendant la grossesse, ce qui peut mener à des situations graves comme une naissance prématurée dans de rares contextes. La prudence devient primordiale.

Pour réduire les risques, les autorités rappellent que l'usage d'un insectifuge approuvé sur la peau exposée demeure l'un des moyens les plus efficaces, car il agit immédiatement et peut être réappliqué selon les besoins. Les vêtements jouent aussi un rôle clé.

On conseille de porter des habits de couleur claire et faits d'un tissu serré, ce qui limite les piqûres, en plus des chaussures fermées et des chaussettes qui ajoutent une couche de protection. Le soir, la moustiquaire offre un refuge sûr lorsqu'un logement n'est pas bien fermé.

En résumé, le message demeure simple : voyager à Cuba reste possible, mais la préparation devient essentielle pour éviter des complications qui pourraient transformer un séjour relaxant en long calvaire. Les précautions sont faciles à adopter et peuvent faire toute la différence.

Source : NoovoMoi