Les annulations s'enchaînent et gros achalandage en vue dans certains aéroports

Après des semaines d'impasse politique, on n'est plus seulement dans les avertissements; les conséquences se font sentir directement dans les aéroports.

À Chicago, le hub d'O'Hare un des plus achalandés du réseau américain devient un point névralgique de la pagaille.

On parle de plus de 15 000 personnes touchées par les annulations rien que là, avec des files qui s'allongent, des correspondances ratées et des équipages qui n'arrivent plus à suivre le rythme.

Des spécialistes de l'aviation consultés par des médias américains décrivent une pression qui monte d'heure en heure, alimentée par l'incertitude et la difficulté à planifier des ressources quand le financement gouvernemental est paralysé.

Concrètement, ça veut dire des opérations au ralenti, des contrôles qui prennent plus de temps et une cascade de retards qui déborde d'un aéroport à l'autre.

Si rien ne se débloque à Washington, le scénario des prochains jours n'a rien de rassurant. Chaque journée sans entente ajoute un poids supplémentaire sur le système : horaires chamboulés, avions et équipages mal positionnés, et gestion des passagers qui deviennent un casse-tête pour les transporteurs.

Les compagnies aériennes peuvent bien réorganiser des itinéraires ou offrir des reports, mais, quand le réseau entier est déstabilisé, les options fondent vite.

Les familles se retrouvent à dormir par terre, les voyageurs d'affaires manquent des rencontres cruciales, et l'économie locale autour des aéroports encaisse aussi le choc.

À O'Hare comme ailleurs, le personnel tente de limiter les dégâts, sauf que l'effet domino est déjà en marche. Et tant que le bras de fer budgétaire continue, l'aviation reste l'otage d'un conflit qui dépasse complètement les comptoirs d'enregistrement.

Les États-Unis arrivent maintenant à une 39e journée consécutive de paralysie budgétaire, un triste record qui pèse lourd sur la confiance du public. Pour éviter que le chaos s'installe pour de bon, il faudra une entente claire et rapide.

Autrement, on s'oriente vers un allongement des délais, des coûts qui grimpent et un monde encore plus frustré au bout du compte surtout à l'approche des périodes de pointe où chaque minute compte.

Source: TVA Nouvelles