Ayant passé 30 ans en prison par erreur, un homme décède quelques semaines après sa libération
Cette histoire est survenue dans le Tenessee aux États-Unis.
En 1993, Claude Francis Garrett a été condamné à la prison à vie pour le meurtre de sa conjointe. Cette dernière est décédée dans un incendie qui aurait été d'origine criminelle.
Durant toutes ces années d'emprisonnement, Claude Francis a toujours clamé son innocence. C'est seulement après avoir passé 30 ans dans un établissement à sécurité maximale qu'il a finalement été relâché.
Disculpé des accusations qui pesaient contre lui, il a été remis en liberté en mai dernier. Moins de six mois après sa libération, il est malheureusement décédé.
Amie avec M. Garrett, la journaliste Liliana Segura a écrit sur Twitter :
« Il n'y a pas de moyen facile de partager cette nouvelle. Claude Garrett est décédé hier, moins de 6 mois après avoir été disculpé et libéré de prison. Il semble être mort dans son sommeil. Il était juste avant son 66e anniversaire. »
« Je n'ai pas encore de mots, c'est déchirant et profondément injuste. Claude a passé 30 ans derrière les barreaux pour un crime qu'il n'a pas commis. Il s'est battu si fort. Il était patient, concentré, et quand le jour est enfin venu, il a fait attention à ne pas expirer prématurément. Pas avant qu'il sache que l'État ne ferait pas appel. Claude avait des projets. Il voulait que l'État soit tenu responsable de sa condamnation injustifiée. Il voulait une indemnisation. Il est insondable pour moi que les personnes les plus responsables d'avoir volé une si grande partie de sa vie n'auront jamais à affronter ce qu'elles ont fait, qu'elles lui survivront. »
« Je n'ai pas encore de mots, c'est déchirant et profondément injuste. Claude a passé 30 ans derrière les barreaux pour un crime qu'il n'a pas commis. Il s'est battu si fort. Il était patient, concentré, et quand le jour est enfin venu, il a fait attention à ne pas expirer prématurément. Pas avant qu'il sache que l'État ne ferait pas appel. Claude avait des projets. Il voulait que l'État soit tenu responsable de sa condamnation injustifiée. Il voulait une indemnisation. Il est insondable pour moi que les personnes les plus responsables d'avoir volé une si grande partie de sa vie n'auront jamais à affronter ce qu'elles ont fait, qu'elles lui survivront. »
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Source : Grands Titres
