Des cliniques pour traiter l'addiction au smartphone
Crédit photo: Pexels
Dans notre ère, le numérique est partout et, pour certains, ça dépasse l'habitude pour devenir une véritable dépendance. Pour faire face à ce phénomène, un pays a mis sur pied un centre de désintoxication numérique pensé pour accompagner les personnes qui n'arrivent plus à décrocher de leur téléphone.
Comme avec l'alcool, la drogue ou même la caféine, l'usage peut glisser vers un besoin compulsif. On le voit chaque jour: plusieurs affirment qu'ils ne pourraient pas fonctionner sans leur cellulaire, devenu l'outil numéro un pour tout gérer, du réveil aux messages en passant par le divertissement.
Les heures d'écran s'accumulent et, sans s'en rendre compte, on tombe dans un cycle où l'attention, le sommeil et les relations en prennent un coup.
En Corée du Sud, reconnue pour être l'une des sociétés les plus connectées au monde avec une proportion immense d'habitants branchés quotidiennement, les autorités ont choisi d'agir.
Un centre spécialisé, ouvert depuis 2014 à Aensong, accueille chaque mois une trentaine d'ados de 10 à 18 ans.
Le programme est gratuit et repose sur un accompagnement global: suivi psychologique, méditation, activités de groupe, moments sans écran pour réapprendre à gérer l'ennui, retrouver des repères et rebâtir une routine saine.
Des centres de désintoxication pour enfants, adultes et séniors
L'objectif n'est pas de diaboliser la technologie, mais de redonner aux jeunes les moyens de reprendre le contrôle, comprendre leurs déclencheurs et remettre le téléphone à sa juste place.
Ce modèle attire l'attention parce qu'il propose un cadre concret, avec des outils simples, pour briser l'isolement et replacer l'humain au centre. Chez nous, un endroit semblable n'existe pas encore, mais l'idée fait réfléchir.
Le phénomène ne touche pas que les ados; des adultes se reconnaissent aussi dans ces comportements d'usage excessif, souvent nourris par les réseaux sociaux, les jeux en ligne et les contenus qui captent l'attention à répétition.
Imaginer un service du genre au Québec, adapté à notre réalité, pourrait aider des familles et des écoles qui cherchent des solutions pratiques.
Sans promettre de miracle, un tel centre offrirait un point d'ancrage, un lieu pour souffler, se rééduquer au numérique et repartir avec des stratégies applicables au quotidien.
Serait-on prêt à essayer cette avenue ici, pour soutenir celles et ceux qui veulent reprendre la main sur leur vie connectée?
Source: Science&Vie
| SONDAGE | ||
22 OCTOBRE | 97 RÉPONSES Des cliniques pour traiter l'addiction au smartphone Pensez-vous que le Québec devrait, lui aussi, se doter de centres de désintoxication du cellulaire, comme en Corée du Sud? | ||
TOP 5
