La grogne monte entre les cyclistes et la nouvelle mairesse de Montréal
Crédit photo: Facebook
À peine la neige tombée que les cyclistes montréalais montent au front, dénonçant l'entretien déficient des pistes cyclables sous la nouvelle administration de Soraya Martinez Ferrada, mairesse fraîchement élue.
Plusieurs usagers publient sur les réseaux sociaux des photos de pistes partiellement dégagées, de bandes de glace persistantes ou de bancs de neige qui bloquent des entrées d'axes majeurs réservés aux vélos.
La frustration s'accumule notamment autour du réseau express vélo de la rue Jean-Talon, où la voie cyclable semble moins dégagée que la rue adjacente, laissant les cyclistes d'hiver dans un état de vigilance et d'irritation.
Certains acteurs du transport actif affirment que cette situation est pire que l'an dernier et que la Ville aurait concentré ses ressources surtout sur les grandes artères, délaissant les corridors cyclables secondaires.
La grogne monte alors que la mairesse Martinez Ferrada amorce son mandat, et plusieurs utilisateurs avertissent qu'ils ne resteront pas silencieux si la situation ne s'améliore pas rapidement.
Les cyclistes et Soraya Martinez Ferrada : un début de mandat sous tension
Les cyclistes interrogent la crédibilité de l'administration en place, car un hivernage fonctionnel des pistes est perçu comme un standard minimum de services municipaux dans une ville comme Montréal.
Ils rappellent qu'ils aussi paient pour des services et insistent pour voir un plan clair, avec échéancier, budget et indicateurs de performance, pour que le réseau quatre saisons devienne réellement sécuritaire et praticable.
Malgré la forte demande, la Ville n'a pas encore publié de commentaire officiel concernant la situation, ce qui alimente l'impression d'être laissés pour compte par l'Hôtel de Ville.
Le contexte politique est délicat pour Martinez Ferrada, entrée en poste après l'élection du 2 novembre 2025 où elle a remporté la mairie avec près de 43 % des voix.
Wikipedia
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Pour les cyclistes, l'hiver est long à Montréal et ce départ difficile pourrait nuire à la confiance envers l'administration dès ses premières semaines.
La balle est maintenant dans le camp de la Ville pour fournir des actions concrètes, car les détours forcés, les chutes potentielles et les entraves à la mobilité active ne sont plus tolérables.
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