Un employé de la fonction publique lance un cri du coeur parce qu'il doit retourner travailler au bureau
Crédit photo: Radio-Canada
La décision du gouvernement Legault de rappeler les employés de la fonction publique trois jours par semaine en présentiel continue de faire réagir, et cette fois, c'est un fonctionnaire québécois qui a fait vibrer la toile avec un cri du coeur publié sur Facebook.
Dans un message devenu viral, l'employé dénonce une mesure qu'il juge injuste et rétrograde.
Selon lui, le télétravail a prouvé son efficacité depuis la pandémie : il permet d'augmenter la productivité, de réduire le stress et d'améliorer la qualité de vie.
Il reproche au gouvernement de vouloir « couper dans le télétravail pour aucune raison valable » et affirme que cette décision lui fait « perdre confiance dans le leadership actuel ».
Son message, partagé des centaines de fois, a soulevé un vaste débat entre partisans du télétravail et défenseurs du retour au bureau.
Le télétravail, un privilège ou un droit ? Le message du travailleur de la façon publique ne fait pas l'unanimité
Sous la publication, les réactions se multiplient. Certains internautes appuient le fonctionnaire, rappelant que le travail à distance permet d'économiser temps et argent, tout en conciliant mieux vie professionnelle et personnelle.
D'autres, en revanche, estiment que le télétravail ne doit pas devenir un acquis permanent.
« Le télétravail, c'est un privilège, pas un droit », a commenté une internaute, rappelant que la plupart des employés du secteur privé doivent déjà composer avec le mode hybride ou un retour complet au bureau.
D'autres messages évoquent le manque d'équité entre les travailleurs de la fonction publique et ceux qui n'ont jamais pu profiter du télétravail.
Plusieurs soulignent toutefois que la mesure pourrait nuire au recrutement et à la rétention dans la fonction publique, déjà confrontée à un manque de main-d'oeuvre.
Pour le gouvernement, cette décision s'inscrit dans une volonté de ramener la cohésion d'équipe et la proximité entre collègues.
Le premier ministre François Legault a toujours défendu l'idée d'un équilibre entre le télétravail et la présence physique, considérant que certains aspects de la collaboration ne peuvent se remplacer par des écrans.
Mais du côté des employés, le ton est clair : cette obligation est perçue comme un pas en arrière, surtout après des années d'adaptation réussie.
Dans un contexte économique où le coût de la vie ne cesse d'augmenter, la perspective de retourner au bureau trois jours par semaine fait grincer bien des dents.
Le débat sur le télétravail au Québec, loin d'être clos, vient de reprendre de plus belle - et cette fois, c'est la fonction publique qui en fait le champ de bataille.
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