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La nouvelle mairesse de Montréal dit ce qu'elle pense vraiment de la grève de la STM


PUBLICATION
Laurence Perron
7 novembre 2025  (14h46)
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autobus STM
Crédit photo: TikTok - @985fm | Facebook - STM

La nouvelle mairesse de Montréal, Soraya Martinez Ferrada, a recentré le débat sur ce que vivent les Montréalais depuis le déclenchement de la grève à la STM.

Son message est simple : l'arrêt complet du métro et des bus frappe d'abord ceux qui n'ont pas d'autres options pour se déplacer. Travailleurs de quart, étudiants, familles, aînés et tout ce monde se retrouve coincé, avec des retards, des coûts supplémentaires et une bonne dose de stress.
Elle rappelle que le transport collectif, dans une métropole comme Montréal, n'est pas un luxe. C'est un service dont la population dépend jour après jour, surtout dans les quartiers où la voiture n'est pas une solution réaliste.
Entre le droit de grève et la réalité du terrain, elle met la table : certains services publics ont des balises particulières quand vient le temps de parler d'« essentiel ». Les policiers et les pompiers en sont l'exemple le plus clair.
Pour le transport, c'est plus nuancé, mais l'idée de maintenir un minimum de service fait son chemin, parce que la paralysie totale crée un effet domino partout en ville.

Entre service essentiel et pouvoirs limités

Martinez Ferrada ne joue pas à la superhéroïne. Elle dit franchement que ses leviers sont restreints. La Ville n'a pas le pouvoir d'imposer une fin de conflit ni d'utiliser des mécanismes législatifs d'urgence.
Elle doit donc agir autrement : pousser pour un dialogue soutenu, garder la pression sur toutes les parties, et rappeler l'urgence de protéger la mobilité des citoyens. C'est moins spectaculaire, mais c'est réaliste.
Vient ensuite la question des remboursements pour les journées sans service. Sur papier, ça semble équitable. Sur le plancher, c'est un casse-tête financier.
Voici l'extrait en question:

La STM marche déjà sur une ligne fine : offrir des crédits massifs sans nuire au fonctionnement futur, ce n'est pas évident. La mairesse ne ferme pas la porte, mais elle insiste sur la prudence.
L'objectif reste d'éviter de fragiliser encore plus un réseau qui a besoin de stabilité pour planifier, embaucher et livrer.
Au final, sa position tient en trois points : reconnaître l'impact concret sur la population, défendre l'idée d'un service minimal pour éviter la paralysie, et encourager une entente rapide et durable. Montréal a besoin d'un transport collectif fiable.
Tant que la grève se poursuit, chaque journée sans métro ni bus rappelle jusqu'à quel point ce service est vital pour la ville.
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7 NOVEMBRE   |   106 RÉPONSES
La nouvelle mairesse de Montréal dit ce qu'elle pense vraiment de la grève de la STM

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