Les chercheurs valident: on peut être allergique aux humains

Quand on parle d'allergies, on pense en premier à des exemples comme le pollen ou aux arachides; pourtant, il existe des cas liés à des sécrétions humaines, même si c'est exceptionnel.

Science&Vie rappelle que les réactions vont de petites démangeaisons à des épisodes plus sérieux, donc on reste prudent.

Le cas qui revient le plus, c'est l'hypersensibilité au plasma séminal. En gros, une allergie au liquide qui transporte les spermatozoïdes. Le souci ne vient pas de la cellule reproductive. Ce sont des protéines présentes dans le liquide qui déclenchent la réaction.

Science&Vie mentionne des brûlures, des démangeaisons, de la rougeur et de l'enflure aux parties intimes. Chez d'autres, on voit plutôt de l'urticaire, un souffle court, des étourdissements ou un nez qui coule.

Dans de très rares situations, ça peut aller jusqu'à une réaction sévère qui met la vie en danger.

Des cas exceptionnels existent aussi chez des hommes, associés à ce qu'on appelle parfois un syndrome post-orgasmique.

Le liquide séminal n'est pas le seul en cause. La salive peut transporter des traces d'aliments ou de médicaments et provoquer une réaction chez une personne déjà allergique à ces substances.

Un simple baiser après ingestion de l'allergène peut suffire. La sueur peut aussi entraîner de l'urticaire chez certaines personnes; on évoque notamment le rôle de protéines spécifiques.

Science&Vie souligne que, même si ces situations sont exceptionnelles, l'impact au quotidien peut être réel.

Côté gestion, la prévention reste clé: méthodes barrières lors des relations, éviter les déclencheurs alimentaires avant les baisers, douche rapide après l'exercice, et usage raisonné d'antihistaminiques (leur efficacité varie selon chacun).

Source: Science&Vie