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Une Québécoise en a ras le bol de la grève de la STM et ne mâche pas ses mots


PUBLICATION
Laurence Perron
6 novembre 2025  (14h09)
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Crédit photo: Facebook - STM

La grève de la STM frappe large, mais ce sont les petites entreprises qui encaissent le plus fort. Au salon Moonlight, à Montréal, la propriétaire le voit chaque jour : des clientes annulent, d'autres repoussent, plusieurs n'arrivent tout simplement pas.

Pour beaucoup, le transport en commun, c'est la seule option abordable. Avec un service réduit du 1er au 28 novembre et des passages limités aux heures de pointe, se rendre à un rendez-vous devient un casse-tête, surtout dans un contexte économique où chaque dollar compte.
Résultat : la fréquentation baisse, l'ambiance se tend, et le stress grimpe autant pour l'équipe que pour la clientèle.
Plutôt que d'attendre que la tempête passe, la propriétaire agit. Elle propose de rembourser jusqu'à 20 $ d'Uber pour aider celles qui doivent se déplacer, ou d'offrir 10 $ à celles qui optent pour d'autres moyens.
L'idée est simple : réduire la facture de transport et enlever un obstacle concret. Payer 50 $ de taxi juste pour se faire coiffer, maquiller ou percer, ce n'est pas réaliste pour la majorité.

La grève de la STM complique la vie de plusieurs entreprises

Cette mesure vise à ramener un peu d'équilibre, à montrer que le salon veut rester accessible malgré la situation.
En parallèle, elle met en place une promo spéciale sur les perçages dès le lendemain, question de relancer l'achalandage avec un service demandé et plus facile à insérer dans un horaire chaotique.
Sur le plan humain, le message est clair : on comprend la frustration, on s'adapte, on reste là pour la communauté. Sur le plan d'affaires, chaque visite sauvée fait une différence réelle : ça garde les employées au travail, ça évite que les rendez-vous se vident, ça maintient un lien précieux avec des clientes fidèles.
Même avec une voiture, la propriétaire n'est pas épargnée : l'accès limité au centre complique les déplacements de toutes, et l'incertitude mine la planification.
Voici sa vidéo:

Ce témoignage illustre ce que vivent une foule de commerces locaux : quand le transit cale, c'est tout l'écosystème qui ralentit. La solution parfaite n'existe pas, mais des gestes ciblés peuvent amortir le choc.
En soutenant le transport de ses clientes et en ajustant son offre, Moonlight choisit la solidarité et la résilience. Souhaitons que la situation se stabilise rapidement, pour que les petites entreprises respirent de nouveau et que la vie de quartier retrouve son rythme.
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