Voici cinq créatures microscopiques qui peuvent partager votre corps au quotidien

On reste terre-à-terre, on vulgarise sans tabou, et on garde l'oeil sur l'hygiène, les traitements et les signaux d'alarme les plus courants.

Demodex folliculorum vit surtout sur le visage, se nourrit de sébum et de cellules mortes, et demeure habituellement silencieux pour la majorité des adultes.

Quand il prolifère, il peut amplifier blépharite et rosacée chez certaines personnes sensibles, sans consensus absolu sur son rôle pathogène précis.

Le ténia s'accroche à l'intestin, pompe nos nutriments, et peut rester des années sans symptôme, sauf parfois fatigue, inconfort digestif ou perte de poids.

Si la tête n'est pas expulsée durant le traitement, le ver peut repousser complètement, d'où l'importance d'un suivi serré avec un professionnel.

L'oxyure adore les milieux de groupe, il pond ses oeufs la nuit, gratte fort l'anus, et transforme les nuits familiales en série de micro-réveils.

Les oeufs se dispersent partout, le traitement combine vermifuge, lavage des draps et des pyjamas, et coupe l'auto-réinvasion en traitant tout le foyer.

Le pou de tête n'a aucun snobisme, il fréquente cheveux propres ou sales, se nourrit de sang, et se transmet au contact rapproché entre têtes.

Les lentes, solidement collées au cheveu, trahissent souvent l'infestation, et exigent peigne fin, produits adaptés, et patience pour briser le cycle.

La gale, causée par Sarcoptes scabiei, commence sous la peau, creuse des galeries, et déclenche un prurit nocturne souvent insupportable pour les personnes atteintes.

Les éclosions surviennent en institutions et résidences, un diagnostic rapide et un traitement coordonné évitent que tout le monde se gratte sans fin.

Ces organismes invisibles rappellent que le corps humain n'est jamais totalement seul. Invisibles, parfois inoffensifs, parfois envahissants, ils témoignent d'un équilibre fragile entre notre biologie et le monde microscopique.

La clé demeure la vigilance, la propreté et une bonne dose de curiosité scientifique pour mieux comprendre ce qui vit en nous.