Vouvoiement à l'école, une mesure inutile selon cette maman québécoise

Dans une publication partagée en ligne, elle raconte ses propres souvenirs d'école, où appeler les professeurs par leur prénom n'avait rien d'inhabituel. Sa prof de maternelle s'appelait Mimi Breton, une gentille dame aux cheveux noirs et aux petites lunettes. Son prof d'éducation physique, Guy Du Rocher, portait des pantalons serrés en toile bleue et ne s'offusquait pas qu'on l'appelle «Guy». Même sa prof de français, Diane, demandait à être appelée par son prénom. Bref, pour elle, on peut avoir du respect sans forcément utiliser le vouvoiement.

Selon cette maman, vouvoyer quelqu'un, c'est une question de politesse, pas forcément de respect. Elle croit que les bonnes manières commencent à la maison, pas dans une règle imposée par l'école. À ses yeux, le vouvoiement devrait rester pour les personnes âgées ou les premières rencontres, mais pas pour les gens qu'on côtoie tous les jours, comme les enseignants.

Elle se demande si cette règle va vraiment aider à diminuer l'intimidation, comme le prétendent certains. Au contraire, elle pense que ça pourrait rendre les relations plus froides et distantes. Elle souligne aussi que les jeunes ne sont pas fous, ils vont sûrement trouver des façons de contourner la règle.

Ce qui l'inquiète le plus, ce sont les conséquences pour les élèves qui n'ont pas le vouvoiement dans leurs habitudes. Elle se demande: est-ce qu'on va leur donner des retenues? Mettre une note dans l'agenda? Appeler les parents? Pour elle, ce n'est pas logique de punir un enfant pour une façon de parler qui ne lui vient pas naturellement.

Sa position est claire, forcer les élèves à vouvoyer n'est pas la bonne solution. Selon elle, le respect passe par les gestes, pas par un mot.

Source: conneriesqc