De retour au Québec, Jérémy d'OD Chypre évoque les ennuis de santé qui l'ont forcé à quitter l'aventure

Dès les premiers jours sur place, des maux de tête tenaces lui ont miné le moral. Au début, ça ressemblait à des migraines.

Puis la situation a viré plus sérieuse: une paralysie faciale est apparue. La production et les candidats ont tout de suite compris que ça ne pouvait pas attendre.

Amené à l'hôpital à deux reprises, il a passé une série d'examens avant qu'on arrive à bien saisir l'ampleur du problème.

La conclusion s'est imposée d'elle-même: pour sa sécurité, il devait quitter l'émission. Ce départ précipité a laissé un goût amer.

Ne pas pouvoir saluer la maisonnée, encore moins Cindy, avec qui il tissait un lien, a été difficile à avaler. On parle d'un choc autant physique qu'émotif.

De retour une semaine plus tard, bonne nouvelle : les symptômes ont disparu. Grâce à une prise en charge rapide et au coup de main de son père pour le rapatrier depuis Chypre, Jérémy a vite repris le dessus.

Il souligne aussi l'appui constant de sa mère et de sa grand-mère, fières de la façon dont il s'est montré authentique tout au long du parcours. Ce filet de sécurité familial, combiné au suivi médical, a fait la différence.

Au final, Jérémy retient deux choses. D'un côté, l'épreuve d'être malade loin de ses proches. De l'autre, la chance d'avoir été entouré de pros qui ont mis sa santé avant le spectacle.

Oui, il garde une petite peine face à la fin brusque de son aventure et à l'impact que son départ a eu sur Cindy. Mais il ne ferme pas la porte à un contact à l'extérieur, une fois la poussière retombée.

Ce qui ressort, c'est un portrait de résilience. Sans faire de vagues, Jérémy a pris la décision la plus responsable dans les circonstances. Il a mis son bien-être en premier, même si ça voulait dire renoncer à un rêve télévisuel.

Pour le public, comme pour les colocataires d'OD, il reste un candidat apprécié, transparent et grounded. Son histoire rappelle que, derrière les caméras, il y a des humains, et que la santé, ça passe en premier.