Stéphane Fallu de retour sur nos écrans avec cette nouvelle émission

On part quand le soleil se couche et on arrête au petit matin. L'idée est simple et efficace: suivre des artistes dans des lieux qui leur ressemblent, souvent inaccessibles, et laisser la curiosité faire le reste.

Pas de fla-fla inutile, juste le plaisir d'entrer dans des univers privés et de jaser de ce que les espaces racontent sur les gens.

Avec son sens de l'observation, Stéphane mène ça avec naturel; il met tout le monde à l'aise et garde le rythme toute la nuit. Chaque épisode tourne autour de quatre résidences choisies selon les goûts de l'invité du jour.

Une comédienne qui aime retaper des maisons? On visite des rénovations réussies. Une humoriste fascinée par la vie en hauteur? Direction penthouses. Une artiste qui capote sur le cachet des vieilles demeures? On pousse des portes centenaires.

Le casting est solide et bien varié: des visages connus de la scène et de l'écran qui amènent leur couleur sans voler le show. Le vrai fil conducteur, c'est Stéphane Fallu, qui garde l'équilibre entre le côté voyeur (avouons-le, on aime ça) et le respect des lieux.

La série bouge pas mal: Montréal, Laurentides, Estrie, d'autres coins aussi. Les propriétaires ne sont jamais sur place, alors les invités peuvent se laisser aller, commenter l'architecture, le design, les petits détails qui font la différence.

Rapidement, ça dépasse la déco: en parlant de maisons, les artistes se mettent à revisiter leur parcours, leurs souvenirs d'enfance, les appartements de débuts de carrière, les quartiers qui ont marqué leur vie.

Au final, Les voyeurs du soir tient la route parce que Stéphane Fallu sait raconter une nuit. Il dose bien le suspense, la découverte et l'humour, sans jamais tomber dans le tape-à-l'oeil.

C'est chaleureux, un brin indiscret, toujours respectueux. Un format qui se prête à mille détours et qui, honnêtement, donne envie d'en voir plus. Si la suite se confirme, on est plusieurs à être prêts pour une autre tournée jusqu'à l'aube.