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Ève Duranceau victime d'une pratique « traumatisante » devant sa maison


PUBLICATION
Laurence Perron
8 septembre 2025  (14h28)
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Eve Duranceau
Crédit photo: ICI Télé - série 5e rang

La comédienne Ève Duranceau a vécu une mauvaise surprise à son domicile de Saint-Michel, à Montréal. Elle a été victime, à deux reprises en une semaine, d'un phénomène de plus en plus répandu: le « cogne-décrisse ».

Dans nos souvenirs, ce jeu de jeunesse se limitait à sonner ou cogner à une porte avant d'aller se cacher en riant, sans jamais chercher le contact avec la personne qui vivait là.
Mais ce qui est arrivé à l'actrice dépasse de loin la petite blague d'ado, un truc qui se voulait un peu niaiseux, sans chercher à traumatiser personne.
Dans son cas, la porte de sa maison a été frappée si fort qu'elle a eu l'impression qu'on essayait carrément de l'enfoncer.

Ève Duranceau et le phénomène du cogne-décrisse

Les visites se produisent à toute heure, que ce soit en plein après-midi, en soirée ou même tard le soir, ce qui rend la situation encore plus stressante. Pour elle, ces gestes n'ont rien d'anodin et réveillent une peur bien réelle, comme si quelqu'un tentait de pénétrer par effraction :
« [...] Ça m'est arrivée deux fois cette semaine, et je dois dire que c'est traumatisant et que malgré moi, j'ai eu des flash du film « Un été meurtrier ». J'ai cru qu'ils tentaient de rentrer de force. Ils sont revenus hier, vers presque 22h, j'étais couchée. Et chaque fois ils me traitent de pute quand je sors de chez moi, ou me lancent des « C'est moi! Ta gueule! ». Et partent en vélo et en trotinette électrique dernier cri. Ils attendent en fait que je sorte pour se filmer en train de m'insulter [...] »

Le plus troublant, c'est que les jeunes en question ne se contentent pas de cogner. Ils attendent parfois qu'elle sorte, simplement pour l'insulter et se filmer en train de le faire.
Ils repartent ensuite sur leurs vélos ou leurs trottinettes électriques, persuadés d'avoir accompli un « défi » à partager entre eux.
Comme le raconte Ève Duranceau, on est loin des vieilles farces inoffensives, comme commander une pizza pour un voisin ou appeler quelqu'un au hasard pour raccrocher en riant. Ici, l'intimidation est bien présente.
La comédienne n'est pas la seule dans son quartier à subir ça. Des voisins rapportent les mêmes incidents, certains depuis des mois. Même la police reconnaît que le problème est devenu un vrai fléau dans plusieurs secteurs de la ville.
Les jeunes se filment souvent dans ce genre de comportements pour alimenter leurs réseaux sociaux, et ça peut aller encore plus loin :
« [...] La police que j'ai appelée chaque fois m'a expliquée que c'est un fléau dans la ville, dans plusieurs quartiers, chez les jeunes, de se filmer en intimidant, ou genre en conduisant sans permis et en défiant la police, parfois armés [...] », peut-on lire dans sa publication Facebook.

Face à ça, les autorités conseillent de ne pas réagir directement. Le réflexe recommandé reste de contacter le 911 et de fournir le plus de détails possible. Installer des caméras peut aussi aider à identifier les fautifs.
Ce genre de preuves visuelles permet aux policiers d'agir plus facilement dans les écoles et auprès des familles.
Voici sa publication :


Pour Ève Duranceau, l'expérience reste marquante, mais elle espère au moins que son témoignage aidera d'autres citoyens à se sentir moins seuls et mieux préparés.
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