Le premier démasqué de Chanteurs masqués regrette d'avoir accepté de faire l'émission
Crédit photo: Facebook - Chanteurs masqués
La cinquième saison de Chanteurs masqués bat son plein et, comme toujours, l'émission aligne des costumes aussi extravagants que mystérieux.
Quinze personnalités, cachées sous des personnages plus colorés les uns que les autres, montent sur scène pour chanter incognito et tenter de berner le public comme les enquêteurs.
Cette semaine, c'est le grand moment de surprise : personne ne s'attendait à voir Claude Poirier, le célèbre chroniqueur judiciaire, retirer le masque de Buck le Bûcheron. On aurait pu croire qu'il s'amuserait de ce rôle inédit, mais l'homme de terrain a confié au 7 Jours qu'il regrettait son passage dans l'émission.
Claude Poirier et son aventure dans Chanteurs masqués
Tout a commencé par un message vocal inattendu: on lui proposait de rejoindre le show. Lui, pensant à une mauvaise blague, a d'abord refusé avant d'apprendre que l'invitation était bien réelle.
Après quelques hésitations, il a dit oui, un peu par curiosité et par respect pour sa parole, même si son coeur, au sens propre, n'était pas vraiment prêt pour cette aventure.
Deux mois avant l'enregistrement, il avait subi un infarctus et avait été hospitalisé plusieurs jours. Malgré cela, il n'a pas reculé :
« [...] j'ai fini par accepter, oui et je me demande encore pourquoi! (rires) Deux mois avant l'enregistrement, j'ai fait un infarctus. J'ai été hospitalisé pendant six jours à l'hôpital de Saint-Eustache. Si j'avais demandé la permission à mon cardiologue, Jean-Claude Tardif, de participer à Chanteurs masqués, il me l'aurait fortement déconseillé. Mais bon, comme j'avais déjà donné mon accord à la production, et que je suis un homme de parole, j'ai participé à cette compétition musicale. »
Crédit photo: TVA Plus - émission Chanteurs masqués / Capture d'écran
Et pourtant, derrière les paillettes, l'expérience a laissé un goût amer. Claude Poirier explique dans le 7 Jours qu'il s'est senti plus soulagé qu'heureux lorsque son élimination est arrivée.
Il va même jusqu'à comparer cette participation à ses moments de travail judiciaire les plus intenses, qu'il juge finalement plus simples à gérer que cette compétition musicale:
« J'ai eu du plaisir... quand les enquêteurs m'ont éliminé! Sincèrement, j'ai préféré négocier une prise d'otage pendant deux semaines à la prison de Saint-Jérôme en 1978, que de participer à Chanteurs masqués [...] »
Il reconnaît que l'équipe était impeccable et respectueuse, mais que le choix de chanson ne lui convenait pas du tout. Alors qu'il avait soumis plusieurs titres, on l'a finalement orienté vers « Le bon gars » de Richard Desjardins, un registre qui ne correspondait pas à son style:
« [...] Je n'ai rien à dire sur l'équipe, ce sont des professionnels qui excellent chacun dans leur domaine. Tout le monde était vraiment gentil avec moi. Par contre, je n'ai pas aimé mon choix de chanson. J'avais fourni quelques titres, mais finalement, ils ont opté pour Le bon gars. Je n'ai rien contre Richard Desjardins, mais c'est moins mon genre de musique. »
Au final, ce passage dans Chanteurs masqués restera pour lui un moment surprenant, mais pas vraiment joyeux.
Derrière le costume et les projecteurs, il y avait un homme qui se demandait ce qu'il faisait là et qui comptait presque les minutes avant de pouvoir reprendre sa vie normale.
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