Le public encore sous le choc après une scène du dernier épisode d'Empathie
Crédit photo: Facebook - Crave en français
La série Empathie, réalisée par Florence Longpré, ne cesse de frapper fort. Depuis le début, l'oeuvre captive par sa justesse, ses personnages troublants et sa manière singulière d'aborder la santé mentale.
Mais avec son septième épisode, disponible depuis jeudi dernier sur Crave, la série a atteint un autre niveau.
Un épisode dense, percutant, où chaque scène semble avoir été pensée pour provoquer un mélange d'inconfort et de tension, jusqu'au dernier plan.
**Avertissement: la suite de l'article contient des divulgâcheurs**Une rencontre qui dérange
Le coeur de l'épisode repose sur une intervention délicate: Suzanne, ancienne criminologue devenue psychiatre, retourne sur le terrain.
Cette fois, c'est à la demande d'un ancien collègue, l'agent Viau, qu'elle entre en scène. Deux enfants ont disparu. La principale personne concernée: leur mère, Valérie Richer, 23 ans, ancienne danseuse, désormais recluse dans sa maison.
Le père, hospitalisé, est absent. Suzanne tente alors une approche douce, presque intime, pour comprendre ce qui se cache derrière le calme étrange de cette jeune femme.
Le dialogue entre les deux est déroutant. Rien ne semble avancer. Suzanne s'apprête à repartir, frustrée, vide de réponses.
Mais c'est un simple détour par la salle de bain qui fait tout basculer. Un détail improbable: des aliments dans le bain. Elle regarde autour d'elle, voit que le frigo est débranché. Et la mère, silencieuse, qui l'observe.
Quelque chose cloche. Le genre de scène où le silence fait plus de bruit que les mots.
Une fin qui ne donne aucun répit
Aucune bande-annonce, aucun indice au générique. Contrairement aux épisodes précédents, celui-ci se termine sans filet.
Le spectateur est laissé suspendu, sans repères, sans réponse claire sur le sort des enfants.
Juste une cuisine figée, un frigo hors tension, et le regard perdu d'une mère en état de choc.
Difficile de rester de marbre. L'épisode soulève plus de questions qu'il n'en résout, mais c'est précisément ce qui le rend si marquant.
La tension ne retombe pas. La série, déjà saluée pour sa finesse, montre ici qu'elle n'a pas peur d'oser. Et il reste encore trois épisodes.
Voici quelques commentaires partagés par les téléspectateurs après le visionnement du 7e épisode sur les réseaux sociaux de
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