Luc Dionne réagit à la compétition entre Antigang et Indéfendable
Crédit photo: Facebook - Bonsoir Bonsoir
Hugo Dumas a rencontré Luc Dionne pour parler télé, mais ce qui retient vraiment l'attention, c'est la question des cotes d'écoute et la supposée joute entre Antigang et Indéfendable.
Plutôt que d'entretenir la rivalité, Dionne remet la perspective au bon endroit: il écrit depuis des décennies, il aime encore son métier, il est entouré d'une équipe solide, et il ne compte pas se casser la tête avec une guerre de chiffres au quotidien.
Son point est simple: la qualité du travail et la constance importent plus que les palmarès d'un soir. Autrement dit, il ne voit pas l'intérêt de vivre au rythme des courbes minute par minute quand l'objectif, c'est de raconter une histoire qui tient la route sur la durée.
Pour appuyer sa vision, il ramène l'exemple de District 31. Au départ, l'audience tournait près de 800 000 téléspectateurs; elle a ensuite fléchi vers 700 000, puis a grimpé graduellement jusqu'à frôler les 900 000, moment où la série a vraiment décollé.
Cette trajectoire rappelle qu'une production peut évoluer, s'ajuster et gagner son public avec le temps; inutile de tirer des conclusions précipitées après seulement quelques épisodes.
Luc Dionne croit qu'il ne faudrait pas comparer les deux séries
Dans ce contexte, la comparaison directe avec la quotidienne de TVA n'avance pas grand-chose. Chaque projet a son rythme, sa proposition et son public.
Antigang porte la signature de ses artisans, tout comme Indéfendable suit sa propre trajectoire. Mesurer l'une avec la règle de l'autre, c'est ignorer les nuances: plages horaires, habitudes des téléspectateurs, concurrence ponctuelle, plateformes de rattrapage.
Dionne insiste surtout sur la finale: comment un auteur ferme la boucle, règle les arcs narratifs et laisse une impression durable.
C'est là que se joue la réputation d'une oeuvre, bien plus que dans un pic statistique isolé. En clair, il préfère mettre son énergie sur l'écriture, la direction des intrigues et la cohérence du ton plutôt que sur une course qui change d'allure d'une semaine à l'autre:
« J'ai 65 ans, je fais ce métier depuis très longtemps, j'ai encore beaucoup de plaisir à écrire et je travaille avec du bon monde. Je vais-tu commencer à m'énerver avec des chiffres? [...] Avec District 31, j'ai commencé avec des cotes d'écoute de 800 000 téléspectateurs, je suis descendu à 700 000, puis on est remontés à 900 000 et ç'a fini par décoller », rapporte Monde de Stars.
Source: Monde de Stars
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