Pier-Luc Funk se confie sur une période douloureuse de sa jeunesse
Crédit photo: Facebook - Bonsoir Bonsoir
Difficile d'imaginer Pier-Luc Funk autrement qu'avec son énergie débordante et son humour spontané.
Pourtant, lors de son passage à l'émission Le beau dimanche de Jeannot, diffusée le 14 septembre sur ICI Première, il a choisi de sortir des sentiers battus et de parler de son enfance d'un ton bien plus vulnérable.
Il a raconté qu'à l'école primaire, il n'était pas du tout dans le camp des populaires.
Les amis étaient rares, les insultes et les coups fréquents. Ses souvenirs font mal à entendre.
Des journées entières à revenir à la maison sans ses affaires, la lèvre fendue ou avec des marques sur le dos.
Sa mère, désemparée, essayait de changer ses trajets d'autobus scolaire pour le protéger, mais même ces tentatives restaient sans effet.
Cette période, il la décrit comme un véritable cauchemar qui a marqué son rapport aux autres pendant plusieurs années :
« [] Jusqu'à Jean-Carl, que j'ai rencontré à 12 ans, j'avais un ami, je n'étais pas cool du tout, là, moi, à l'école [] Je ne veux pas faire pitié, je ne suis pas le seul au Québec qui a vécu de l'intimidation, mais ouin Moi, ç'a été comme terrible, là, pour ça Je me faisais battre. J'arrivais chez nous la lèvre en sang, une main étampée dans le dos, plus de tuque, plus de boîte à lunch, plus d'affaires. Puis, ma mère, elle ne savait plus quoi faire. Elle me changeait d'arrêt d'autobus pour que j'arrête de me faire écoeurer par mes voisins. Et là, ils trouvaient mon nouvel arrêt d'autobus [] Donc, tout mon primaire, ç'a été un cauchemar. »
Pier-Luc Funk et son passé d'intimidation
Plus récemment, un ami lui a rapporté une anecdote étonnante. Dans un camping, il est tombé sur d'anciens intimidateurs de Pier-Luc.
Ces derniers auraient soutenu qu'ils n'avaient aucune raison d'éprouver des remords parce que l'acteur avait « bien tourné » dans la vie.
Cette façon de justifier leur comportement, Pier-Luc Funk l'a accueillie avec un mélange d'incrédulité et de détachement.
Cela montre à quel point les blessures de l'enfance peuvent être banalisées par ceux qui les ont causées.
Malgré tout, il refuse de rester prisonnier de cette période sombre. Il regarde aujourd'hui son parcours, ses projets, son évolution et il se dit qu'au final, c'est lui qui a eu le dernier mot.
Il choisit de retenir ce qui l'a fait grandir plutôt que ce qui l'a détruit. Il voit dans sa réussite et son épanouissement une forme de revanche tranquille, qui n'a rien à voir avec la rancune, mais tout à voir avec la résilience :
« Après ça, moi, je regarde ce qu'ils sont devenus et je pense que j'ai gagné au bout du compte [] Ça, ça m'a fait un petit velours. »
Dans son récit, on sent un mélange de lucidité et de force tranquille.
Comme si raconter ces années difficiles était aussi une manière de tourner la page et de montrer qu'il est possible de s'en sortir, même après des débuts très douloureux.
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