Pour Marthe Laverdière, donner un but à la vie de Jeanne était essentiel
Crédit photo: Facebook - La semaine des 4 Julie
C'est sur le plateau de Bonsoir Bonsoir que Marthe Laverdière a fait une apparition remarquée. Invitée par Marie-Claude Barrette, elle y a été mise en lumière pour l'impact grandissant de sa carrière et le succès éclatant de son spectacle.
Si le public la connaît d'abord pour son humour coloré et sa personnalité pétillante, plusieurs découvrent aussi une autre facette de la femme derrière l'artiste.
Une cause portée à bout de bras
Les projecteurs se sont aussi tournés vers un aspect plus intime de sa vie: la
Fondation Marthe Laverdière, La Maison de Jeanne. Les profits issus de ses projets, qu'ils soient artistiques ou médiatiques, ne se limitent pas à sa carrière.
Ils prennent un tout autre sens lorsqu'ils sont redirigés vers cette initiative dédiée aux jeunes vivant avec un handicap.
Le nom de la fondation, loin d'être choisi au hasard, fait référence à sa petite-fille Jeanne, atteinte du syndrome de Rett.
Ce diagnostic, tombé comme un choc, a transformé bien des choses dans la vie de Marthe.
La détresse de voir une enfant souffrir sans pouvoir intervenir, combinée à l'impuissance ressentie par son fils Éric, a nourri une volonté d'agir autrement:
« De donner une raison à la maladie de Jeanne, de donner un but à la vie de Jeanne, ça j'en avais besoin parce que je n'étais pas capable de l'accepter. Tu sais, en plus de voir Jeanne qui était malade, je voyais Éric, mon fils, qui est son père, démuni, puis tu ne peux rien faire, là. Tu ne peux pas arriver et dire à ton enfant: Tu es rendu un homme, ça va aller mieux. Ça n'ira pas mieux. Ça fait qu'en faisant une fondation, en aidant d'autres enfants, Jeanne, elle a un but. C'est ça sa vie à elle, puis c'est correct », a-t-elle dit lors de son passage à l'émission, comme le rapporte HollywoodPQ.
Quand l'engagement devient moteur
L'existence de la fondation ne vise pas uniquement à offrir du soutien aux enfants dans le besoin, elle marque aussi un tournant personnel. À travers elle, un sens s'installe.
Un nouveau regard se pose sur la maladie, non pas pour l'effacer, mais pour en faire naître quelque chose d'utile.
Chaque geste posé dans le cadre de la fondation devient un fil qui relie Jeanne aux autres enfants, qui tisse un lien de solidarité là où la douleur aurait pu isoler.
Marthe Laverdière, sans délaisser la scène ni sa passion pour l'horticulture, trace une route qui dépasse le divertissement.
Une route où la générosité, bien ancrée, pousse ses racines jusque dans des actions concrètes.
Sur le plateau, entre les rires et les souvenirs, c'est aussi cette réalité-là qui a pris toute la place, sans détour, avec toute la force que peuvent porter les silences derrière les mots.
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