L'agence Reuters, par l'entremise de son correspondant Phil Stewart, a confirmé la nouvelle sur son compte Twitter.
L'agence de communication russe Roskomnadzor a expliqué l'accès bloqué à Facebook. Il y aurait eu 26 cas de « discrimination contre les médias et les ressources d'information russes par Facebook » depuis 2020. De plus, Facebook a imposé récemment aux médias de la Russie des restrictions importantes.
Également, il est important de noter que plus tôt dans la journée, une nouvelle loi contre la diffusion de « fausses nouvelles » sur les forces armées du pays a été adoptée par le corps législatif russe. Si ce n'est pas respecté, c'est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 15 ans de prison.
Enfin, autre point majeur, l'ensemble des médias de la Russie ont reçu l'interdiction formelle d'utiliser les mots « guerre » ou « invasion ». Pour parler de ce qui se passe, ils doivent plutôt utiliser le terme « opération spéciale ». De lourdes amendes, voire des peines d'emprisonnement, pourraient être imposées aux contrevenants.