« Il y a des bouts qui grafignent plus que d'autres. [...] Il y a des passages qui étaient plus durs pour moi à écrire, d'autres où je riais parce que je me rappelais des souvenirs, et ça a fait du bien. Je pense qu'il y avait un côté thérapeutique à tout ça et je voulais que ce soit empreint d'amour, parce que j'ai plein d'amour pour tout ce monde-là. Mais c'est vrai qu'elle était quand même bizarre par moments, cette enfance. En même temps, je sais que tout le monde a son histoire —et pourquoi la mienne serait plus intéressante que celle d'un autre? Mais j'ai toujours trouvé qu'il y avait un côté cinématographique à la mienne. Je pensais souvent, et bien humblement, à Léolo ou même à C.R.A.Z.Y. Des parcours de vie un peu sinueux qui s'en vont dans tous les sens et qui nous forgent aussi, et on fait son bout de chemin à travers ça malgré les épreuves et les coups durs. »