Tout le monde en parle: MC Gilles revient sur son rôle dans l'entrevue avec Julie Snyder

« Je pense que c'était une stratégie de communication. Je pense que malheureusement je suis un peu baveux, oui je l'avoue, je plaide coupable. Je lui ai dit que je pensais que celle ligne-là était préparée à l'avance parce que quelqu'un à un moment donné serait intervenu. »

« Si elle avait parlé pendant huit minutes, il aurait fallu que tout le monde l'écoute la tête baissée et boive ses paroles? Sinon, si tu l'interromps et que tu dis que ce n'est pas ça la question, tu es un intimidateur? C'est ça sa définition de l'intimidation? »

« Il y a une technique quand on arrive en entrevue qui consiste à parler le plus longtemps possible pour se faire poser le moins de questions possible parce qu'on est un peu dans l'eau chaude. La job d'un animateur c'est souvent d'aller couper cette longue réponse-là pour se donner le temps de poser le plus de questions possible. C'est ce qu'on a vu dimanche avec Julie Snyder, MC Gilles et Guy A. Un moment donné il fallait l'interrompre parce quand ça fait trois fois que t'explique la même idée dans la même strophe de paragraphe de réponse, un moment donné on peut passer à autre chose. »

« Tsé, si je te demande de quelle couleur est le ciel et que tu me réponds par la théorie de la relativité, il faut que je te dise écoute c'est pas ça le point. Si tu veux me parler de la théorie de la relativité, tu feras une vidéo sur YouTube, un live Facebook. Mais si tu viens en entrevue, tu réponds aux questions. Si tu ne réponds pas aux questions, un moment donné tout le monde s'emmerde, il faut que tu interrompes. Et je m'excuse, mais ce n'est pas de l'intimidation. Dire que c'est de l'intimidation, c'est une forme de victimisation. »

« Sur les médias sociaux, ça se déchire à savoir quel est le rôle du Fou du roi. Moi personnellement, je suis plus de la méthode française que québécoise. Moi, si je prends l'entrevue avec Julie Snyder, les personnes qui avaient déjà été pressenties pour être là, c'est entre autres deux anciens candidats d'Occupation Double qui voulaient venir parler de leur expérience.

Moi mon travail, à mon avis, c'est d'être un peu leur porte-parole. Ils devaient être là, Julie a décidé - et c'est tout à fait correct - de venir défendre son point de vue, mais moi il faut que je donne leur point de vue donc moi je voulais citer absolument ce gars-là, voir si c'était vrai ou pas vrai. Donc moi je pense que le travail de co-animation c'est d'être un peu plus grinçant, mettre un peu plus de papier sablé. Je n'ai pas été gentil avec Bernard Drainville au début, et je n'ai pas été gentil avec Julie Snyder. »