Vague de virus à Noël, quoi faire et quoi éviter
À l'approche de Noël, alors que les soupers de famille et les rassemblements se multiplient, les virus respiratoires trouvent un terrain idéal pour circuler au Québec, rappelle la pharmacienne Diane Lamarre.
Selon les plus récentes données de surveillance, la situation est toutefois nuancée. Le virus respiratoire syncytial demeure très peu actif, après avoir causé d'importantes vagues au cours des dernières années.
Du côté de la COVID-19, l'activité est jugée modérée et relativement stable d'une semaine à l'autre, sans augmentation marquée pour le moment.
La principale source d'inquiétude demeure plutôt l'influenza A. Les taux de positivité sont en hausse et atteignent maintenant 26,1 %, tandis que l'influenza B est presque absente.
Cette réalité impose une certaine vigilance, surtout dans un contexte où plusieurs générations se retrouvent autour de la même table pendant les Fêtes.
Virus à Noël et fièvre, un signal à ne jamais ignorer
La fièvre est l'un des symptômes les plus étroitement liés à une période de forte contagiosité. Diane Lamarre rappelle qu'en présence de fièvre, il faut sérieusement se questionner avant de participer à un rassemblement.
La prudence est encore plus importante lorsqu'il y a des personnes âgées, vulnérables ou immunosupprimées dans l'entourage. Dans ces cas, reporter une visite est souvent un geste de bienveillance.
Pour réduire les risques de transmission, les mesures de base demeurent étonnamment efficaces. Le lavage fréquent des mains et le port du masque, lorsque la situation s'y prête, restent des outils simples, mais puissants.
Ces gestes prennent encore plus de valeur dans des contextes de contacts rapprochés, comme les soupers prolongés ou les partys dans des espaces fermés.
En ce qui concerne les traitements, la pharmacienne est claire, il n'existe pas de remède miracle contre la grippe ou les virus respiratoires. Les médicaments servent avant tout à soulager les symptômes.
L'acétaminophène ou l'ibuprofène peuvent aider à faire baisser la fièvre et à diminuer les courbatures, mais ils ne raccourcissent pas la durée de l'infection.
Une vigilance particulière est recommandée avec les médicaments tout-en-un contre le rhume et la grippe. Les antihistaminiques qu'ils contiennent peuvent provoquer de la somnolence, un effet amplifié par la consommation d'alcool.
Par ailleurs, l'efficacité réelle de plusieurs sirops contre la toux est de plus en plus remise en question par la science, ce qui invite à gérer les attentes.
Un aspect souvent négligé concerne l'hydratation des muqueuses nasales. Lorsqu'elles sont sèches, les virus pénètrent plus facilement dans l'organisme.
Bien s'hydrater et maintenir un taux d'humidité adéquat à la maison, idéalement sous les 50 %, permet de préserver ces barrières naturelles essentielles.
À Noël, se protéger des virus ne signifie pas s'isoler complètement, mais plutôt faire preuve de jugement, d'écoute de son corps et de respect envers les autres.
| SONDAGE | ||
16 DECEMBRE | 167 RÉPONSES Vague de virus à Noël, quoi faire et quoi éviter Allez-vous adapter vos habitudes pour éviter les virus à Noël? | ||
| Oui assurément | 65 | 38.9 % |
| Un peu | 40 | 24 % |
| Pas vraiment | 50 | 29.9 % |
| On verra | 12 | 7.2 % |
| Liste des sondages | ||
