Paul Arcand égratigne intensément Valérie Plante en entrevue
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Lors d'une entrevue à Puisqu'il faut se lever au 98,5 FM, Paul Arcand n'a pas ménagé la mairesse de Montréal, Valérie Plante, au sujet de la fermeture de plusieurs terrasses pendant la fin de semaine de la F1.
Cet échange, relayé par Monde de Stars, a suscité de vives réactions.
Paul Arcand: « C'est quoi les réponses? Est-ce que vous avez les réponses? Savez-vous pourquoi? Vous devez ça aux Montréalais! »
La mairesse, visiblement sur la défensive, réplique :
« C'est là que je ne suis pas en accord avec vous. Moi je ne suis pas une pompière et je ne suis pas une experte en marquise. C'est normal qu'il y ait des conversations qui doivent avoir lieu et j'ai demandé qu'il y ait un échange très franc entre les pompiers, l'arrondissement et les commerçants. C'est absolument nécessaire! Mais ce que vous me demandez de faire, je ne vais pas faire un procès à ce moment-ci! »
L'échange s'intensifie alors qu'Arcand persiste :
« Je ne vous demande de faire le procès de personne, je vous demande ce qu'ils vous ont dit! Je vous pose des questions très sincères que les Montréalais se posent et même les propriétaires de terrasses se demandent pourquoi ces terrasses-là ont été fermées un vendredi soir à neuf heures et demi. »
À cela, Plante répond avec une certaine exaspération :
« J'ai l'impression que je vous ai répondu monsieur Arcand et vous n'aimez pas ma réponse. »
Mais Arcand n'en démord pas :
« Ce n'est pas que je n'aime pas votre réponse, vous n'avez pas répondu! Dites-moi je ne répondrai pas, je ne veux pas répondre, et je vais passer à une autre question. »
Plante conclut en admettant qu'il y a eu un problème de communication :
« Alors je vais laisser le post-mortem se produire, mais je pense que j'ai été très claire en disant qu'il y a définitivement eu un problème de communication entre le moment où les pompiers ont dit quelques jours avant à des propriétaires de terrasse que ce n'était pas conforme et le soir-même, comment ça se fait qu'on n'a pas été mis au courant.
Moi comme arrondissement j'aurais aimé ça le savoir, parce qu'on s'entend, ce n'est pas notre premier barbecue, ce n'est pas notre première Formule 1. Moi comme mairesse de Ville-Marie, ça fait six ans que ça se passe bien et je trouve ça inacceptable que ça se soit passé un vendredi soir. »
Moi comme arrondissement j'aurais aimé ça le savoir, parce qu'on s'entend, ce n'est pas notre premier barbecue, ce n'est pas notre première Formule 1. Moi comme mairesse de Ville-Marie, ça fait six ans que ça se passe bien et je trouve ça inacceptable que ça se soit passé un vendredi soir. »
Cet entretien démontre une fois de plus la tension entre la mairie et les commerçants, et soulève des questions importantes sur la gestion et la communication de la ville pendant des événements majeurs comme le Grand Prix de Formule 1.
Le public reste en attente de réponses plus concrètes sur ce qui s'est réellement passé et comment éviter de telles situations à l'avenir.
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