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Ronfler n'est plus une exclusivité masculine, la science le confirme


PUBLICATION
Laurence Perron
8 octobre 2025  (15h28)
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Femme qui ronfle
Crédit photo: tonodiaz / Freepik

Des études récentes viennent remettre les pendules à l'heure: le ronflement chez les femmes existe, il est fréquent, et il dit quelque chose d'important sur la santé.

Pendant longtemps, on a associé ce bruit de gorge aux hommes. Une image tenace, nourrie par des clichés, qui a surtout fait disparaître les femmes des discussions.
Or, les données sont claires: elles ronflent aussi, et ce n'est pas un détail anodin. Ce que montrent les travaux, c'est un mécanisme simple.
La nuit, les tissus des voies aériennes se relâchent. Dès que le conduit se rétrécit, l'air met la paroi en vibration et le son apparaît.
Chez les femmes, cette dynamique est modulée par une addition de facteurs, variations hormonales, poids auxquels s'ajoutent des particularités anatomiques, comme un palais étroit ou une langue plus imposante. Pris ensemble, ces éléments augmentent la probabilité que le conduit se resserre au repos.

Le ronflement est aussi fréquent chez les femmes

Deux périodes ressortent avec constance dans la littérature scientifique. D'abord, la grossesse, surtout au troisième trimestre. La prise de masse et les changements hormonaux modifient la posture, la respiration et l'espace disponible dans la gorge.
Le ronflement devient alors plus fréquent, parfois plus sonore. Ensuite, la ménopause. La chute des oestrogènes et de la progestérone diminue le tonus des tissus mous. Résultat : les structures s'affaissent plus facilement, et les épisodes se multiplient.
D'après plusieurs travaux, l'écart observé avec les hommes se réduit après la cinquantaine, jusqu'à devenir minime chez les aînés.
En parallèle, des facteurs de mode de vie bien documentés pèsent dans la balance : alcool en fin de journée, tabac, congestion nasale au long cours et sommeil sur le dos.
L'important, c'est de voir le ronflement pour ce qu'il est : un signal. Pas toujours grave, mais jamais à balayer sous le tapis quand il devient régulier, quand il s'accompagne de fatigue persistante, de maux de tête au réveil, d'endormissements involontaires, ou d'arrêts respiratoires observés par le partenaire.
La bonne nouvelle, c'est qu'il existe des solutions évaluées par des études. Perdre un peu de poids peut aider. Dormir sur le côté, limiter l'alcool le soir et traiter une congestion tenace font souvent une différence.
Des orthèses mandibulaires, ajustées par des professionnels, avancent légèrement la mâchoire et libèrent l'arrière-gorge. Et quand le doute persiste, un test du sommeil permet de trancher et d'orienter le traitement.
C'est un phénomène courant, mieux compris qu'avant, et il mérite qu'on en parle sans gêne. S'appuyer sur les études, agir sur ce qu'on peut, et consulter au besoin : c'est ainsi qu'on protège, concrètement, le sommeil et la santé.
Source: Science&Vie
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