Une fille pète une coche à cause du prix de sa commande sur UberEat

On y voit une jeune femme à bout de patience, qui raconte un simple craving d'après-douche pour du poulet frit.

Rien d'extravagant : un bol populaire, un repas de huit morceaux et quelques à-côtés.

Le genre de commande ordinaire qu'on pense régler en deux clics, sans vider son portefeuille. Sauf qu'au moment de payer, le total explose.

Sur une première appli, la note monte à environ 70$. Sur une deuxième, on tourne encore autour de 67$, avant même d'ajouter le pourboire.

Et détail qui choque autant qu'il décourage: le repas de huit morceaux frôle, à lui seul, la barre des 40$. Bref, ça n'a pas d'allure.

Sa montée de lait résonne fort, autant chez les Américains que chez les Canadiens.

Les frais de service, les frais de livraison, les majorations propres aux plateformes, plus l'ajustement des prix des grandes chaînes : additionnez tout ça et l'option jadis économique devient un luxe de semaine.

Le fast-food, censé dépanner sans ruiner, commence à coûter un bras. Pour plusieurs familles, ce n'est plus un petit extra, c'est une dépense qui gruge le budget d'épicerie.

Voici sa vidéo :

Sous la publication, les témoignages s'accumulent. Des gens avouent payer plus de 30$ pour un seul combo, d'autres disent avoir abandonné leur panier à la dernière étape en voyant les frais s'empiler.

On sent un mélange d'irritation et de résignation : le fast-food livré n'est plus un petit plaisir coupable, c'est un calcul mental entre faim, fatigue et portefeuille.

Ce que cette histoire illustre, c'est moins un caprice individuel qu'un point de bascule. Les applis ont gagné leur place dans nos habitudes parce qu'elles sauvent du temps.

Mais quand la facture dépasse la valeur perçue du repas, le réflexe change. De plus en plus de consommateurs concluent qu'il vaut mieux se déplacer, ramasser sur place ou cuisiner quelque chose de simple à la maison.

L'épisode TikTok aura fait jaser, oui, mais surtout mis en lumière une réalité dure à avaler : en 2025, commander un seau de poulet par livraison, ce n'est plus un petit luxe occasionnel, c'est une dépense qu'on pèse deux fois avant d'appuyer sur confirmer.