Une Québécoise annonce la fin de sa relation avec son rouleau pellicule transparent et c'est hilarant

Une internaute a partagé une photo de sa vieille boîte de pellicule plastique, un objet du quotidien qu'on oublie sur la tablette et qui finit par faire partie du décor.

Le détail qui a accroché tout le monde, c'est l'année inscrite sur la boîte: 2008. Autrement dit, elle utilisait le même rouleau depuis dix-sept ans et, cette semaine, elle l'a enfin terminé.

Rien d'extraordinaire en apparence, mais l'ensemble, la photo, la durée, le ton léger a touché une corde sensible. On s'est reconnu dans cette petite victoire domestique qui ne coûte rien et qui fait sourire pour vrai.

Rapidement, les commentaires ont afflué. Plusieurs ont trouvé ça attendrissant de voir un objet traverser autant d'années d'épicerie, de lunchs et de restants du souper.

Certains ont comparé la fidélité à cette boîte à une relation solide qui dure contre vents et marées, jusqu'au jour où il ne reste plus qu'un mince bout de film à dérouler.

D'autres ont profité du moment pour faire un clin d'oeil à leur propre tiroir de cuisine, en avouant qu'eux aussi traînent des rouleaux de pellicule plastique presque aussi âgés, parfois même plus vieux. On a senti une petite compétition amicale s'installer: qui détient le record de longévité du rouleau?

Cependant, ce n'est pas tout le monde qui était sur la même longueur d'onde. Quelques personnes se demandaient comment un rouleau peut survivre aussi longtemps dans une maison.

Pour elles, ça part en moins d'un an, entre la préparation des repas, les boîtes à emporter et les restes à emballer.

Cette différence de rythme a ajouté un brin de comique à l'ensemble: d'un côté, les économes patients; de l'autre, les utilisateurs intensifs qui terminent un rouleau avant la fin de la saison des fraises.

Voici la publication:

Au final, cette histoire toute simple a rappelé qu'il n'y a pas que les grandes nouvelles qui rassemblent. Parfois, une petite scène de vie, partagée au bon moment, suffit à créer un sentiment de communauté.

On rit de bon coeur, on s'émerveille de la durée d'un objet banal, on se reconnaît dans les habitudes des autres, et on se promet de vérifier la date sur nos propres boîtes oubliées.

Une publication modeste, oui, mais efficace: elle a fait rire, elle a fait jaser, et elle a donné, l'espace d'un instant, un petit goût de fierté à quelqu'un qui a su étirer son rouleau jusqu'au dernier centimètre.