Céline Bonnier décroche un rôle culte à 60 ans
Crédit photo: Facebook - La semaine des 4 Julie
Céline Bonnier ne ralentit pas. Malgré une carrière déjà bien remplie, elle cherche encore à sortir de sa zone de confort. Cette saison, la comédienne se lance dans deux projets majeurs.
Au cinéma, elle prête ses traits à Jeanne dans le nouveau long métrage de Léa Pool, On sera heureux. Un personnage qui s'annonce nuancé, porté par une réalisatrice reconnue pour sa sensibilité et son sens du détail.
En parallèle, Bonnier retourne sur les planches pour un défi de taille : porter Hamlet, à l'Usine C, en février, sous la direction d'Angela Konrad, qui a aussi été sa prof. Un retour aux sources et un pas en avant en même temps.
Endosser Hamlet, c'est entrer au coeur du répertoire, mais en le regardant autrement.
Un rôle qui bouscule les codes pour Céline Bonnier
Longtemps, les jeunes actrices se projetaient surtout dans des figures comme Juliette; Bonnier l'a d'ailleurs interprétée aux côtés de Robert Lepage, il y a déjà plusieurs années. Aujourd'hui, les frontières se déplacent.
Les rôles peuvent voyager d'un corps à l'autre, d'un genre à l'autre, et révéler quelque chose de neuf. C'est exactement ce qui attire Bonnier : la possibilité d'explorer le texte autrement, de fouiller le doute, le désir de vérité et la complexité humaine sans se laisser enfermer par l'étiquette du « rôle masculin ».
Travailler avec Konrad ajoute une couche de confiance et d'exigence; on sent la comédienne prête à se mesurer à un sommet tout en gardant la liberté de le redéfinir.
Entre deux répétitions et les tournages, Bonnier s'est aussi offert un projet plus intime : La chaîne musicale, une série de quatre épisodes de deux heures diffusée sur ICI Musique et Ohdio.
Elle y trace son parcours à travers des pièces et des souvenirs qui l'ont façonnée. Pas de posture, pas de poudre aux yeux : juste une artiste qui prend le temps de revenir sur ce qui la fait vibrer, y compris des pans de sa vie qu'elle n'avait jamais dévoilés en entrevue.
Ce détour par la musique éclaire ses choix actuels; on comprend mieux ce qui l'amène à dire oui à Jeanne au grand écran et à Hamlet au théâtre.
Au fond, le fil conducteur est simple : continuer d'apprendre. Que ce soit dans l'oeil d'une cinéaste ou sur un plateau dépouillé, Céline Bonnier avance, portée par le goût du risque et la conviction que les classiques respirent mieux quand on ose les réinventer.
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