Guy Jodoin fait une déclaration choc concernant les coupures à TVA

Dans la discussion avec l'animatrice Marie-Louise Arsenault, l'acteur et animateur a tenté de nuancer le portrait. Pour lui, la situation est plus compliqué que ce que le public perçoit à première vue.

Il admet ne pas avoir la carte détaillée d'où l'argent circule à l'intérieur de l'entreprise.

Toutefois, il dit ressentir un malaise bien réel : quand l'ambiance financière se détériore, travailler devient lourd et décourageant. On met tout son coeur, on additionne les heures, et, malgré ça, on a l'impression que la machine va mal.

À force de vivre là-dedans, l'idée de regarder ailleurs finit par s'imposer. Normal : une tête, ça se tourne, et tout le monde veut un minimum de stabilité pour faire son métier correctement.

Voici l'extrait de l'émission en question :

En ligne, les réactions ont été rapides. Plusieurs ont contesté sa lecture de la situation. Certains ramènent les subventions publiques, d'autres pointent des décisions d'affaires jugées hasardeuses, notamment du côté sportif.

Bref, une partie du monde estime que le problème ne vient pas des artistes qui tiennent l'antenne au quotidien, mais bien de la gestion en haut de la pyramide.

D'autres y voient un retour de manivelle : quand on se coupe d'une partie du public, ça finit par coûter cher.

Dans ce brouhaha, le message de Guy Jodoin reste clair : pour les travailleurs et travailleuses du milieu, le climat d'incertitude use.

Peu importe les chiffres, quand on sent que la barque prend l'eau, on rame moins bien. Ce n'est pas une question de dramatiser, c'est un constat humain.

Les compressions frappent des équipes qui, souvent, n'ont pas de contrôle sur les choix stratégiques. Résultat : un sentiment d'injustice s'installe, et la motivation en prend un coup.

Cette sortie aura au moins permis de remettre au centre la réalité de ceux et celles qui font la télé au quotidien. Derrière les communiqués et les colonnes de chiffres, il y a des gens qui veulent juste faire leur job dans des conditions correctes.

On peut se chicaner sur les raisons économiques, mais on ne peut pas ignorer l'effet terrain : quand la confiance entre la base et le sommet s'effrite, tout le monde y perd. Et c'est là, au fond, le coeur de l'intervention de Guy Jodoin.