Luc Poirier déclenche une vague de réactions avec un message inattendu sur ses réseaux sociaux

Le message a circulé vite et a provoqué des réactions aux antipodes.

D'un côté, plusieurs ont applaudi l'élan, convaincus qu'un contexte en transformation crée toujours des ouvertures pour les gens qui observent bien leur milieu, se forment et osent tenter leur chance.

De l'autre, plusieurs ont exprimé des réserves, rappelant que ce qu'on appelle « opportunité » ne se présente pas de la même façon pour tout le monde.

Dans les réponses, un thème revenait souvent : l'accès. Des internautes ont souligné qu'avoir du capital, un réseau et une marge de manoeuvre change tout.

Quand on dispose déjà d'économies, il est plus facile d'investir du temps et de l'argent dans un projet, d'encaisser un revers ou d'attendre que les retombées arrivent.

À l'inverse, une partie de la classe moyenne se dit coincée par le coût de la vie et par des budgets serrés qui la forcent à prioriser l'essentiel. Dans ces conditions, même une bonne idée paraît risquée, faute de coussin.

D'autres commentaires insistaient sur la préparation. Pour plusieurs, les opportunités existent réellement, mais elles demandent de la patience, un plan clair et une tolérance au risque. Gérer l'incertitude fait partie du jeu entrepreneurial, et tout le monde n'a pas la même capacité d'absorber les imprévus.

Certains rappellent aussi que « faire de l'argent avec de l'argent » n'est pas seulement une formule : c'est une réalité qui accélère ou freine un parcours.

Voici sa publication:

Au final, la publication de Luc Poirier met le doigt sur une tension bien actuelle. Oui, il y a des secteurs en mouvement où des portes s'ouvrent : technologies émergentes, transition énergétique, services spécialisés, création de contenus, productivité appuyée par l'IA.

Mais la possibilité d'en profiter dépend de facteurs très concrets : revenus, dettes, accès au crédit, temps disponible, soutien familial, filet social.

Ce débat révèle surtout deux visions qui cohabitent mal. Celle d'entrepreneurs convaincus que l'élan personnel suffit souvent à transformer une fenêtre d'occasion en succès. Et celle de citoyens pour qui la priorité est de garder la tête hors de l'eau, avant même de songer à investir.