« Pour le cas de Jean-Claude, ça a été une vie d'épreuves depuis sa naissance, avec beaucoup de morts violentes, a-t-elle confié. C'est quelqu'un qui avait pris le pas de changer d'exploitation et d'arrêter la traite. Quand on l'a rencontré, il était dans un mobil-home et avait récupéré une petite salle de traite de ses parents. Il avait changé. Il avait compris. Il est passé à l'engraissage de veaux pour l'étranger, ce qui était moins contraignant. Et puis il a eu un deuil de trop qui l'a fait plonger. Plus les emmerdes Ce n'est pas que les gens qui ont des problèmes d'argent qui se suicident ! La crise du Covid a aussi beaucoup impacté les agriculteurs, pas seulement les gens des villes avec cette espèce de lassitude que nous avons tous aussi un peu au fond de nous »