De nouvelles découvertes suggèrent que la vie aurait réellement existé sur Mars

Le rover Perseverance, qui roule sur Mars depuis février 2021, a repéré en 2024 une roche tachetée surnommée Chevaya Falls. En la sondant avec ses instruments, l'équipe a trouvé un trio d'ingrédients qui font lever bien des sourcils: fer, phosphore et sulfure.

Sur Terre, cette combinaison se retrouve souvent dans des sédiments où des microbes ont déjà travaillé la matière organique.

Autrement dit, ce genre de signature chimique est compatible avec une activité biologique passée.

Les chercheurs n'ont pas sauté aux conclusions. Pendant un an, ils ont testé différentes pistes pour expliquer cette chimie par des processus purement géologiques.

Résultat publié le 10 septembre 2025 dans Nature: malgré toutes les simulations et hypothèses, l'explication la plus solide qui tient encore debout, c'est celle d'un métabolisme microbien ayant laissé sa trace minérale.

Est-ce une preuve absolue de vie passée? Non. Est-ce l'indice le plus convaincant à ce jour dans le cratère Jezero? Ça commence à y ressembler.

La suite logique, c'est d'amener des échantillons scellés par Perseverance jusqu'en sol terrestres. Là, on pourrait appliquer des analyses impossibles à faire à des millions de kilomètres.

Des isotopes ultras précis, des imageries au nanomètre, des recherches d'organiques complexes et des datations fines.

Sur papier, un retour d'échantillons, c'est simple: on lance un petit véhicule, on récupère les tubes, on redescend ça à la maison.

Dans la vraie vie, c'est une mission qui coûte cher et demande une coordination serrée. La NASA a déjà évoqué un scénario où les échantillons pourraient arriver autour de 2035, si tout s'aligne.

Le hic, c'est le financement. Les arbitrages budgétaires pour 2026 mettent de la pression sur le programme de retour d'échantillons martiens.

Personne ne veut jeter l'éponge, alors on explore des architectures plus légères, des partenariats élargis et des solutions pour couper les coûts sans sacrifier la science.

Pendant ce temps, d'autres joueurs avancent aussi leurs pions, ce qui ajoute un sentiment d'urgence technologique et scientifique.

Bref, Chevaya Falls n'est peut-être qu'un caillou tacheté pour l'oeil non averti, mais c'est possiblement un morceau de l'histoire de la vie ailleurs que sur Terre.

On a entre les mains un indice sérieux; il faut maintenant boucler la boucle en ramenant ces échantillons.

Source: Science&Vie