Victime de commentaires haineux, Marie-Claude Savard dénonce la toxicité des réseaux sociaux
Crédit photo: Facebook - La semaine des 4 Julie
À l'émission Midi Fun, sur Énergie, Marie-Claude Savard, Peter MacLeod et Pierre Pagé ont mis le doigt sur un sujet qui touche pas mal tout le monde en ligne : la montée des commentaires haineux, surtout envers les personnalités publiques.
Marie-Claude a raconté un épisode qui lui a laissé un vrai goût amer. Après son passage à Une époque formidable, à Télé-Québec, elle a reçu un message privé rempli d'insultes et de jugements gratuits.
Le déclencheur? Elle avait partagé un moment personnel lié à une séparation et à la façon dont elle s'était relevée. Au lieu d'un échange normal, elle s'est retrouvée face à une suite de messages agressifs.
Elle a tenté de répondre avec calme, puis elle a vu la conversation s'envenimer au point où elle a dû tout fermer pour se protéger. Ce qu'elle a décrit, c'est plus qu'un simple commentaire désagréable.
C'est une attaque directe, chargée d'intolérance, qui vise à faire taire. On parle d'un discours qui se nourrit de comparaisons injustes, d'envie et de préjugés et qui transforme une confidence en cible.
Marie-Claude Savard dénonce la haine en ligne qu'elle reçoit
En studio, l'équipe a abordé ça avec sensibilité, sans faire la morale, mais en rappelant une base simple : derrière chaque publication, il y a une personne. On peut ne pas être d'accord. On peut questionner. On peut débattre. Mais on n'a jamais besoin de déverser de la haine.
Voici l'extrait en question :
L'anecdote de Marie-Claude illustre bien ce qui se passe trop souvent : des inconnus s'autorisent un niveau de violence verbale qu'ils n'auraient pas en face-à-face. Ce réflexe de frapper fort pour marquer un point ne règle rien et laisse des traces chez la personne visée. Voici l'extrait en question :
La discussion a aussi mis en lumière une autre réalité : répondre à ce type de message, même avec bonne volonté, finit souvent par alimenter la machine. La meilleure stratégie reste parfois de couper court et de signaler.
Au bout du compte, le segment a rappelé une évidence qu'on oublie quand l'écran nous donne l'impression d'être à l'abri : l'espace numérique fait partie de notre monde commun.
On y gagne tous à favoriser un ton respectueux, à prendre le temps de comprendre le contexte et à se rappeler que la liberté d'expression n'a jamais voulu dire liberté d'attaquer.
TOP 5
