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Connaissez-vous le syndrome du « coeur des fêtes »?


PUBLICATION
Laurence Perron
11 octobre 2025  (13h21)
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Une personne malade
Crédit photo: Freepik

Après une soirée bien arrosée, plusieurs remarquent que le coeur s'emballe, saute des battements ou devient carrément irrégulier. Ce n'est pas qu'une impression: il existe un trouble connu où l'alcool déclenche une arythmie nommée le « coeur des fêtes ».

On l'observe surtout pendant les périodes festives, quand les verres se multiplient et que le rythme de vie change.
Le scénario est classique: consommation élevée, repas copieux, peu d'eau, stress accumulé, et le coeur se met à battre en vrac.
Le plus souvent, il s'agit d'une fibrillation auriculaire. Le coeur accélère sans ordre, les battements deviennent désynchronisés et la circulation perd en efficacité.
Chez certaines personnes, ça arrive par épisodes de quelques heures ou quelques jours, séparés par des moments où tout revient normal.
Chez d'autres, l'irrégularité s'installe et ne lâche plus. Les signes varient. Palpitations rapides et irrégulières, souffle court, douleur ou serrement dans la poitrine, tête légère, malaise. Parfois, aucun symptôme évident: on ne se doute de rien avant un examen.
Même si ça commence souvent après une fête, ce trouble peut frapper n'importe quand chez quelqu'un qui boit trop, à l'occasion ou sur une longue période. L'alcool agit sur plusieurs systèmes: il perturbe le système nerveux, le déshydrate, favorise l'inflammation et dérègle l'«électricité» du coeur.
Il peut aussi faire monter la pression, brouiller les lipides sanguins et modifier la coagulation. Ce cocktail crée un terrain parfait pour une arythmie.

Palpitations, essoufflement, malaise: quoi surveiller

Devant des palpitations inhabituelles, une évaluation médicale s'impose. L'examen de base reste l'électrocardiogramme, qui confirme la nature du trouble.
Selon le cas, d'autres tests peuvent suivre. Le but du traitement est de ramener un rythme sécuritaire et de prévenir les complications. Des médicaments aident souvent à stabiliser le coeur.
On revoit aussi l'hygiène de vie: sommeil, gestion du stress, activité physique, alimentation plus saine et, surtout, réduction marquée de l'alcool. On agit vite parce que les conséquences peuvent être lourdes: insuffisance cardiaque, caillots, accident vasculaire cérébral, infarctus.
La bonne nouvelle, c'est que la majorité récupère bien quand la prise en charge arrive tôt et que la consommation diminue nettement, voire s'arrête.
Mieux vaut toutefois prévenir. Limiter le nombre de verres par semaine, éviter d'enchaîner des journées consécutives avec alcool, garder des journées sans boire. Boire de l'eau entre les consommations pour contrer la déshydratation.
Manger équilibré avant et pendant la soirée pour atténuer les effets sur l'organisme. Ralentir le rythme des consommations et écouter les signaux du corps au lieu de suivre l'ambiance générale.
Adopter de saines habitudes au quotidien reste la meilleure protection pour le coeur. Si des palpitations surviennent, si l'essoufflement ou la douleur thoracique apparaissent, on consulte sans tarder.
L'objectif est simple: protéger le rythme cardiaque, éviter les récidives et garder les célébrations agréables, sans que le coeur en paye le prix.
Source: Science&Vie
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