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Luc Poirier ramasse solidement Valérie Plante sur ses réseaux sociaux


PUBLICATION
Laurence Perron
27 octobre 2025  (12h56)
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Luc Poirier / Valérie Plante
Crédit photo: Facebook - Luc Poirier / Facebook - Valérie Plante

Dans une récente publication, l'homme d'affaires Luc Poirier a brassé la cage en s'attaquant à Valérie Plante et son administration.

Son message est clair: selon lui, Montréal s'enlise et la mairesse Valérie Plante se félicite trop facilement alors que la réalité sur le terrain raconte autre chose. Pour Poirier, la métropole a besoin d'un vrai électrochoc, et ça passe par les citoyens.
Il pointe d'abord l'état général de la ville. Aux yeux de plusieurs, l'entretien laisse à désirer, la propreté n'est pas au rendez-vous et la qualité de vie en prend un coup:
« Ça fait près de 8 ans que l'administration au pouvoir à Montréal déçoit.
La ville est sale. La population quitte la métropole. Et pourtant, on a parfois l'impression qu'elle se félicite elle-même [...] »

Ensuite, il ramène un enjeu qui fâche, mais qui ne se règle pas tout seul: la participation électorale. À la dernière municipale, moins de la moitié des électeurs s'est déplacée.

Luc Poirier en a assez de Valérie Plante et son administration

Pour lui, c'est la racine du problème. On ne peut pas souhaiter du changement en restant sur le divan; les urnes décident, pas les réseaux sociaux:
« Si vous voulez du changement, peu importe pour qui vous votez, vous connaissez votre devoir. Les élections se gagnent aux urnes. Et malheureusement, encore trop peu de gens se déplacent. Lors de la dernière élection municipale à Montréal, le taux de participation n'a été que de 38,32 %. Sur 1 111 100 électeurs inscrits, seulement 418 079 ont voté, et 7 687 bulletins ont été rejetés [...] »

Autre dossier qu'il met de l'avant: l'exode résidentiel. Depuis quelques années, des dizaines de milliers de Montréalais ont choisi d'aller s'installer ailleurs au Québec, pendant qu'un volume beaucoup plus modeste a fait le chemin inverse.


Le résultat, c'est un solde négatif important en peu de temps. À ses yeux, c'est un signal d'alarme: quand autant de monde plie bagage, c'est qu'il y a un malaise plus profond qu'un simple irritant passager.
Le fond de son appel demeure toutefois constructif. Poirier ne se contente pas de critiquer; il invite les gens à reprendre le contrôle par le vote.
Peu importe la bannière, dit-il en substance, l'important c'est de se présenter, de trancher et d'assumer le choix collectif. Une ville change quand ses citoyens s'en mêlent pour vrai.
C'est là qu'il place la barre: transformer la grogne ambiante en gestes concrets.
En somme, son intervention met la table pour un débat nécessaire sur l'état de Montréal, qualité des services, attractivité, rétention des familles, priorités de l'hôtel de ville et responsabilité citoyenne:
« [...] Si vous critiquez, si vous êtes insatisfaits, c'est le moment d'agir. Parce qu'une ville change seulement quand ses citoyens se lèvent pour le faire. »

On peut être d'accord ou pas avec son diagnostic, mais impossible d'ignorer le rappel au devoir: si on veut une autre direction, ça commence par un bulletin déposé.
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