Malaise sur le plateau de l'émission Tout le monde en parle

Dans le lot, il a confirmé qu'il sera de retour au Bye Bye cette année et a glissé que certains sketchs ont été tournés durant l'été. C'est là que l'ambiance a changé d'un cran.

L'animateur a rappelé qu'en télé d'actualité, tourner trop d'avance peut être risqué : les sujets brûlants de juillet ne sont pas toujours encore chauds à la fin de décembre.

À partir de ce moment-là, l'échange a pris une teinte plus délicate. Pierre-Yves, confiant, estimait qu'il y a des thèmes de mi-année qui tiennent la route longtemps.

De son côté, Guy ramenait l'expérience du Bye Bye, où il arrive que des segments déjà prêts ne passent finalement pas le filtre du temps.

On a vu le visage de l'humoriste se raidir un peu, comme s'il venait de se faire rappeler une réalité de production qu'on préfère oublier quand on est en plein tournage. Pas de drame, mais un vrai petit frottement d'opinions sur la ligne fine entre préparer tôt et rester pertinent.

Au fond, c'est tout le paradoxe du Bye Bye: vouloir être affûté d'avance, sans perdre la fraîcheur de l'actualité. Et c'est aussi ce qui rend la bête si attendue.

Est-ce que les sketchs mis en boîte cet été vont encore frapper juste en décembre? On le saura seulement le 31.

Chose sûre, le rendez-vous de fin d'année se prépare avec une équipe remaniée. La réalisation ne sera pas confiée à Simon-Olivier Fecteau cette fois-ci, et Pierre-Yves Roy-Desmarais retrouve la distribution au milieu de nouveaux visages de poids.

On annonce notamment qu'Anne Dorval, Antoine Bertrand et Stéphane Rousseau seront aussi présents, un trio qui laisse présager une couleur différente, mais tout aussi rassembleuse.

Bref, une séquence télé où la mécanique du Bye Bye a été discutée franchement, avec un petit malaise bien réel à l'écran. Rien pour éteindre l'intérêt du public; au contraire, ça donne le goût de voir comment l'équipe va livrer la marchandise quand les nouvelles de l'année auront fini de tomber.