Stephen Hawking avait pressenti la fin du monde et elle pourrait bien être sur le point de se produire
Crédit photo: YouTube / capture d'écran
Et si, derrière ses équations et ses conférences, Stephen Hawking avait surtout voulu nous lancer un signal d'alarme?
Le célèbre physicien, disparu en 2018 à 76 ans, a exprimé en 2017 une inquiétude très claire: si on continue sur la même lancée, l'humanité se tire dans le pied.
Son message n'avait rien de sensationnaliste. C'était un constat froid sur la manière dont on occupe la planète et dont on brûle l'énergie, sans trop penser aux conséquences.
Dans ses prises de parole, Hawking pointait deux dynamiques qui se renforcent l'une l'autre. D'un côté, on est de plus en plus nombreux; de l'autre, notre appétit énergétique ne cesse de grimper.
Additionne ça et tu obtiens un cocktail qui chauffe la Terre, use ses ressources et met de la pression sur tout le système. Il parlait d'un horizon lointain, autour de 2600, où la planète deviendrait invivable à force d'être surpeuplée et surchauffée.
L'image était forte une Terre qui s'embrase, pas juste au sens figuré. Derrière cette image, il y a l'idée d'un point de bascule où l'infrastructure craque, l'environnement réagit en chaîne et nos sociétés n'arrivent plus à suivre.
Hawking ne s'arrêtait pas aux graphiques de CO₂. Il voyait aussi le risque humain, trop humain: tensions, erreurs de calcul, escalades qui dégénèrent.
La fin du monde vue par Hawking: plus près qu'on ne le croit
Dans un monde serré comme une boîte de conserve, avec des réseaux électriques à la limite, le moindre accroc peut se transformer en catastrophe.
C'est là qu'entrent les scénarios qu'on préfère éviter, du conflit majeur aux effets dominos que personne ne contrôle vraiment. Pour lui, l'enjeu n'était pas de faire peur, mais de rappeler qu'on joue avec des systèmes complexes qui ne pardonnent pas l'improvisation.
Autre point qu'il ramenait souvent: notre curiosité pour la vie ailleurs. Il ne disait pas d'arrêter de chercher; il rappelait surtout de garder la tête froide.
Une civilisation avancée, ce n'est pas automatiquement un voisin gentil. Et l'histoire montre que les rencontres entre sociétés à niveaux technologiques différents n'ont pas toujours été heureuses. Bref, fascinons-nous, oui, mais restons lucides.
Est-ce que tout ça veut dire que la fin est écrite? Non. Son avertissement, c'était un appel à se réveiller. On a du temps devant nous, mais pas pour procrastiner.
Mieux gérer l'énergie, planifier nos villes, freiner le gaspillage, soutenir la recherche, bâtir des systèmes résilients: ce sont des gestes concrets qui changent la trajectoire.
Le coeur du message de Hawking, c'est qu'on a les moyens de ne pas subir l'avenir. À nous de nous s'en servir.
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